Plusieurs dizaines de dirigeants sont réunis mardi dans la capitale française pour donner un coup d’accélérateur au financement de la lutte contre le changement climatique, un « défi immense » deux ans après la signature de l’Accord de Paris.
« Le défi est immense, nous devons tout faire pour le relever », a déclaré le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama, président de la 23e Conférence de l’ONU sur le climat (COP23), insistant sur l’importance des financements publics et privés, à l’ouverture de la réunion que les autres chefs d’Etat et de gouvernement rejoindront dans l’après-midi.
Le président français Emmanuel Macron a lancé l’idée du sommet après l’annonce par Donald Trump du retrait américain du pacte historique de 2015 contre le réchauffement terrestre.
A quelques heures de l’ouverture de la réunion, le chef de l’Etat français a de nouveau interpellé, dans une interview à la chaîne américaine CBS, son homologue américain sur sa « responsabilité face à l’Histoire », tout en se disant « assez certain » que Donald Trump « va changer d’avis dans les mois ou les années à venir ».
L’accord vise à contenir la hausse de la température sous le seuil critique de 2°C, mais sur la base des engagements pris par les Etats, la planète se dirige toujours vers +3°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Déjà, une hausse de moins de 1°C a suffi à provoquer plus de précipitations, le rétrécissement de la banquise ou l’augmentation du niveau moyen des océans.
Pour réduire les gaz à effet de serre et atteindre les objectifs, il faudra des investissements massifs.
AFP
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