Kemi Seba, président de l’ONG Urgences Panafricanistes se trouve depuis samedi soir détenu dans les locaux de la gendarmerie au Burkina Faso. Ce jeudi, le procureur demande un jugement en comparution immédiate de Seba.
Poursuivi depuis dimanche pour avoir dénoncé la soumission de nos chefs d’Etats au néocolonialisme français, il entame a cinquième journée de détention et se retrouve injustement mis aux arrêts dans le pays qu’il qualifie lui-même comme étant « la capitale du panafricanisme ».
« L’attitude des chefs d’Etats du G5 Sahel (pleine de servilité à l’égard du si jeune Macron qui aurait pu être un de leur fils), ne fait pas honneur à l’éthique africaine. Avec ou sans votre aval, notre génération sera celle qui mettra définitivement fin à la présence coloniale française sur le sol africain. Notre sagesse est infinie mais notre patience a atteint ses limites », préviennent ses proches.
Kemi Seba et son assistant sont détenus suite à son meeting du samedi 21 décembre 2019 à Ouaga, devant 900 sympathisants, durant lequel il avait déclaré : « Nos présidents ne président RIEN. Ils sont présidés ».
Au moment où Macron avait exigé des présidents africains qu’ils enlèvent toute ambiguïté vis à vis du sentiment hostile à la présence néocoloniale française , il semble que les directives commencent à être appliquées.
DACK
Icimali