Un séminaire international sur la sécurité au Sahel s’est ouvert ce matin à Bamako. « Sahel, Sécurité, Redevabilité, quels rôles pour les journalistes
croyants? » est le thème de cette rencontre. Elle est organisée par l’UCAP, Union catholique africaine de la presse à travers sa section malienne l’AJCM, Association des journalistes catholiques du Mali. Durant 3 jours, les journalistes, les communicateurs ainsi que les experts passeront en revue les défis liés à la sécurité. Aussi ils dégageront des pistes de solutions aux questions de sécurité et de gouvernance au Sahel.
Le Sahel est une région d’une importance stratégique majeure, confrontée à des défis complexes en matière de sécurité et de gouvernance. Pour le Président de la commission d’organisation Alexis Kalembry, les journalistes, gardiens de l’information, ont un rôle crucial à jouer dans la compréhension et la résolution de ces défis.
A ses dires « beaucoup d’experts des questions sécuritaires religieuses et de radicalisme sont sur place », et « les débats vont non seulement porter sur la redevabilité, les enjeux sécuritaires au sahel mais aussi sur le rôle et la responsabilité du journaliste ».
Les évêques du Mali reconnaissent et soutiennent ce forum des journalistes catholiques. Ils les invitent à mettre l’accent sur le professionnalisme.
Abbé Jean Marie Djibo, le représentant de la conférence épiscopale du Mali, estime que « le contexte géopolitique, géostratégique de l’AES, une zone aujourd’hui d’insécurité est connue. Ce thème peut donc stimuler les uns et les autres à prendre leurs responsabilité ».
Une initiative salutaire
Le ministre des affaires religieuses, du culte et des coutumes salue cette initiative. Selon lui, elle va contribuer au retour de la paix au sahel. « Si des journalistes de foi pensent qu’ils ont un rôle à jouer dans le cadre de la sécurisation de la zone du sahel, cela ne peut être qu’une bonne chose, c’est une belle initiative » s’est réjoui le ministre Dr Mahamadou Koné.
A l’issue des travaux, les recommandations formulées seront remises aux autorités de transition au Mali.
