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Un accord des incertitudes

Pour la communication, le ministre a choisi de prendre le raccourci de l’optimisme : le présent accord sera signé dans la capitale malienne, avant la fin de ce mois. Et cela sans modification, car le paraphe a constitué une scellée des dispositions pertinentes de l’accord issu des pourparlers inter maliens d’Alger. Il a fait l’économie des cogitations sur les éventuelles variabilités de ses interlocuteurs de la CMA, qui sur un premier coup de théâtre ont repoussé à plus tard, le paraphe de l’accord, driblant ainsi le médiateur algérien, le gouvernement malien et ses alliés de la plateforme d’Alger. L’incertitude sur leur retour et sur quel pied vont-ils arriver ne semble pas embarrasser Bamako.

Boukary Daou directeur publication journal republicain

La Coordination des mouvements de l’Azawad est l’os de la rébellion et non la plateforme d’Alger qui est composée de groupes alliés de Bamako. Avant et après l’intervention Serval, les groupes d’auto-défense qui composent aujourd’hui, la CM-FPR (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de Résistance) ainsi que les hommes du Général Gamou ont fait le choix de lâcher la bride en direction des rebelles du nord. Me Harouna Toureh et ses alliés de la plateforme sont des défenseurs des populations qui n’ont jamais porté les armes contre l’Etat malien.  C’est à ce titre qu’ils ont adhéré à l’accord de Ouagadougou du 18 juin 2013. L’autre incertitude est les fauteurs de troubles qui ne sont pas partie prenantes aux pourparlers d’Alger, à savoir les présumés combattants du prêcheur Hammadoun Koufa qui ont écumé la bande Nampala-Léré-Tenekou. Plus ancienne, l’incertitude de l’équation Iyad Ag Ghaly demeure. Inchallah l’accord sera signé avant fin mars, Inchallah.

B.Daou

source :  Le Républicain
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