Cette décision du premier ministre Habib Essid est la conséquence des défaillances sécuritaires qui auraient été observées dans la protection du quartier du musée du Bardo visé mercredi par une attaque terroriste.

En plus du chef de la police de la capitale Tunis et de celui de la sécurité du musée Bardo, d’autres hauts responsables de la police et du ministre de l’intérieur ont été limogés et ont été immédiatement remplacés.

Selon le porte-parole du chef du gouvernement, le premier ministre a effectué une visite dimanche soir dans le quartier du musée et il y a vu plusieurs failles.

”Des défaillances sécuritaires”

La correspondante de la BBC à Tunis a indiqué qu’un responsable du parti Ennahda a déclaré que certains agents affectés à la sécurité du musée n’étaient pas à leurs postes au moment de l’attaque. Il s’est ensuite rétracté.

Mais les médias locaux affirment que la sécurité avait été relâchée sur le site, certains visiteurs accédant au lieu sans être fouillés.

Le musée Bardo, le plus prestigieux de la Tunisie situé dans la même enceinte que le Parlement, ne semblait pas bénéficier d’une protection spéciale.

Et toujours selon la correspondante de la BBC depuis l’attaque du 18 mars, la sécurité n’a pas été particulièrement renforcée sur la plupart des sites culturels.

L’attaque revendiquée par l’Etat islamique a fait plus de 20 morts essentiellement des touristes étrangers.

Source: BBC