Le vendredi dernier les Etats-Unis avaient tué dans une frappe militaire à Bagdad en Irak, le commandant iranien de la Force al-Qods des Gardiens de la Révolution Qassem Soleimani. Cette attaque n’a fait que brûler davantage le torchon entre Washington et Téhéran, se traduisant notamment par des menaces réciproques.

La présidence dit avoir été piratée

La situation a fait réagir plusieurs dirigeants à travers le monde dont l’Irak, la Russie, le Royaume-Uni et les Nations unies entre autres. Cependant, la situation a malencontreusement été critiquée par la présidence malienne qui s’était fendue d’un tweet pas très tendre à l’endroit des Etats-Unis.

Sur le réseau de l’oiseau bleu, le message de la présidence regrettait dans l’après-midi du lundi dernier qu’ « il ne se trouve personne pour dire à Trump qu’il a commis une connerie en ordonnant et en revendiquant publiquement l’assassinat du numéro 2 iranien ». La présidence avait poursuivi en laissant également voir que le président américain « précarise les fragiles équilibres, menace la paix mondiale et fait des USA un Etat voyou ».

Le lundi soir, la présidence malienne est venue démentir ces propos dans un post urgent sur Twitter, signifiant qu’elle avait pendant un moment « été piratée par des individus mal intentionnés ». Elle a souligné avoir entamé des investigations pour démasquer les responsables de ce tweet.

Le responsable s’est dénoncé

Il n’a pas fallu longtemps pour que l’auteur dudit message se dénonce lui-même. Il s’agit de l’ancien responsable de la communication du président malien, Tiegoum Maïga. Le 7 janvier 2020, il a laissé voir sur son compte twitter qu’il n’y avait « ni pirates, ni hackers », tout en soulignant que ce message est dû à «  une malencontreuse erreur de manipulation ».

Il a fait comprendre que depuis qu’il a été démis de ses fonctions, il a toujours gardé l’accès au compte présidentiel. Un oubli selon lui.