A la tête du Comité national olympique et sportif du Mali depuis bientôt un quart de siècle (il a été élu pour la première fois le 11 mars 2000), Habib Sissoko devra sa longévité à son poste à sa dédicace à la bonne gestion des ressources humaines et financières du Comité, à sa vision du développement du sport au Mali, mais aussi et surtout la baraka qui le poursuit comme son ombre et qui est sa parade impassible à la malveillance, aux coups bas et à la perfidie de ses adversaires déclarés ou tapis dans l’ombre.
Sous prétexte d’alternance (le Comité international olympique – CIO – prône la durée en fonction comme gage de succès), les calomniateurs, les médisants et autres contempteurs de l’homme ont tout tenté pour le déboulonner. Tout a été essayé pour le voir remettre de force les clefs d’une maison qu’il garde au grand bonheur du Mouvement olympique national et à la satisfaction de ses partenaires.
La dernière tentative de putsch en date est celle qui a été menée ces jours-ci par Sidy Bagayoko, soi-disant président de la Fédération malienne de cyclisme (FMC), qui voulait s’opposer à la tenue de l’Assemblée générale ordinaire du Cnosm ce samedi 6 juillet 2024 à travers la justice parce qu’il veut être calife à la place du Calife.
Malheureusement pour lui, sa nouvelle fanfaronnade a été éventrée par le Tribunal de grande instance de la Commune III, le mercredi 3 juillet 2024, ouvrant du coup la voie à la tenue régulière de l’AGE qui va indubitablement plébisciter le président Habib puisque toutes les fédérations sportives quasiment lui ont renouvelé leur confiance absolue pour le nouveau quadriennal. Dans son dispositif de jugement de l’affaire Cnosm contre FMC, le TGI-Commune III, écrit ceci:
“Nous, juge des référés,
Statuant publiquement contradictoirement en matière civile référé et en 1er ressort ;
– Rejetons l’exécution d’incompétence soulevée par le défendeur comme mal fondée ;
– déclarons irrecevable l’assignation (Sidy Bagayoko) pour défaut de qualité ;
– Mettons les dépens à la charge du requérant”.
Une lecture entre les lignes du dispositif de jugement, qui précise le défaut de qualité du président de la FMC, indique que le litige à ce niveau n’est pas tranché. En d’autres termes, le requérant l’a échappé de justesse sinon il pouvait faire l’objet d’un mandat de dépôt du juge pour usurpation de titre, faux et usage de faux, etc.
Pour ceux qui ne le l’ont pas encore compris : la baraka vient à bout de tout. Par la Volonté du Créateur Suprême !
Allez donc Habib Sissoko, il n’y a rien dans leur camp !
El hadj A. B. HAIDARA
Source: Aujourd’hui Mali