Le président du RPM, le parti au pouvoir, a beau cacher son malaise de voir Boubeye à « sa place », c’est à dire à la tête du gouvernement, cela se sent et se voit. Comme le nez au milieu du visage.
A défaut d’être bombardé chef du premier gouvernement du second quinquennat d’IBK, il aurait aimé être consulté lors de la formation de celui-ci.
Selon nos informations, le président du parti au pouvoir n’avait été ni consulté, ni associé à la formation de ce gouvernement. D’où, dit-on, son malaise actuel.
Après s’être réconcilié avec IBK, succédé à lui à la tête du « parti du tisserand », Dr Bocari Tréta, co-fondateur du RPM croyait encore au miracle. Hélas ! Pour la énième fois, la montagne a accouché d’une « salamandre ».
En politique, comme à la guerre, l’erreur se paie chère. Très chère. Trop chère.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé