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Transports, sécurité: Angola et RDC donnent un coup d’accélérateur

Le président angolais, José Eduardo Dos Santos a été reçu hier, lundi 19 janvier, par son homologue congolais, Joseph Kabila, à Kinshasa. Les deux hommes ont signé plusieurs accords de coopération notamment dans les secteurs des transports et de l’énergie. Ils ont aussi évoqué les dossiers sécuritaires.

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Les relations économiques entre les deux pays sont très peu développées constate Fweley Diangitukwa, politologue et ancien professeur à l’université de Genève. « Chaque ancienne colonies a tendance à avoir des relations avec la métropole, donc l’Angola traite beaucoup plus avec le Portugal voir aujourd’hui avec le Brésil mais aussi la Chine qu’avec le Congo Kinshasa. [C’est] pareil pour le Congo Kinshasa [qui] traite beaucoup plus avec les pays occidentaux » explique Fweley Diangitukwa.

Les deux présidents ont eu environ une heure d’entretien en tête à tête et signé des accords bilatéraux. Parmi ceux-ci, un accord important dans le secteur des transports. Joseph Kabila et Eduardo dos Santos sont affiché leur volonté de relancer le chemin de fer KDL, Katanga-Dilolo-Lobito, voie d’évacuation plus rapide des produits miniers et autres en provenance de la RDC.

Autre secteur de coopération porteur selon Fweley Diangitukwa, c’est la coopération énergétique. « Le Congo a un très grand barrage qui est sous-exploité. Au plan régional, le barrage d’Inga est situé non loin de l’Angola. Si donc Kinshasa peut exploiter davantage l’électricité en Angola, cela va créer des emplois, cela va aussi obliger les deux pays de s’entendre. Cette intégration énergétique va obliger les uns et les autres de dialoguer davantage comme c’était le cas en Europe avec la CECA, communauté basée sur le charbon. En Afrique centrale ce sera l’électricité. »

Le dossier sécuritaire n’a pas été oublié

Eduardo dos Santo et Joseph Kabila ont aussi réaffirmé leur engagement pour éradiquer les « forces négatives » et les FDLR sont visés. Les rebelles hutus rwandais avaient jusqu’aux 12 janvier 2015 pour désarmer volontairement mais à ce jour seuls quelques uns l’ont fait.

Un nombre insignifiant selon les Nations unies qui font pression sur Kinshasa pour passer à l’action. Eduardo dos Santos, qui assume la présidence de la CIRGL la Conférence internationale pour la région des grands lacs, semble d’accord avec l’ONU pour lancer l’opération de désarmement forcé.

 

Source: RFI

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