Les autorités maliennes de transition ont annoncé lundi 25 septembre un changement de calendrier pour le scrutin présidentiel, initialement prévu en février, invoquant notamment un litige avec une société française.
Le premier report de la présidentielle, initialement prévue pour février 2023 par les colonels au pouvoir à Bamako, avait valu au Mali d’être sanctionné par la Cedeao. Entre-temps, Bamako a donné des gages de respect du calendrier électoral, notamment en organisant un référendum constitutionnel en juin.
Cette fois, les autorités de transition invoquent trois “raisons techniques” pour motiver le “léger” report du scrutin, programmé pour février 2024. Aujourd’hui au Faso les énumère : “La nouvelle Constitution révisée par voie référendaire qui modifie le gap de l’entre-deux-tours”, “le non-achèvement des révisions annuelles des listes électorales” et “un contentieux entre Idemia, une société française [spécialisée notamment dans la sécurité numérique et la biométrie] qui a ‘pris en otage’ l
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