Il s’agit entre autres de la suppression du poste du vice-président, la réduction du nombre des postes ministériels et l’augmentation du nombre des membres du CNT. Cette décision intervient alors que le Mali est sanctionné par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO.
Les autorités de transition entendent adapter la durée de la transition aux recommandations des Assises nationales de la refondation. Mais, elles n’ont pas donné plus de précisions sur cette durée. Le CNT organe législatif devra se pencher sur l’acte fondamental de la charte de transition et la loi électorale dans les jours à venir.
Ce processus de relecture de la charte n’est pas d’actualité pour certaines formations politiques. Elles estiment que « c’est un travail qui devait être fait en amont ». Le cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour la réussite de la transition pense que la priorité aujourd’hui est de proposer un calendrier électoral consensuel avec l’ensemble des forces vives de la nation.
Cette « révision de la charte est une bonne initiative car elle permettra de donner une base juridique à la transition », déclare la synergie 22. Toutefois, elle estime que les interprétations sur la suppression du poste de vice-président sont légitimes. Mamadou Lamine Diarra, membre de la synergie, invite les autorités à une large consultation avec la société civile et les partis politiques avant l’adoption des textes.