Après dix-huit (18) mois de gestion transitoire ordonnée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à la junte malienne. Nous revoilà revenu au galop avec les anciennes pratiques du système IBK: népotisme, clientélisme ethnique. Les Maliens sont sortis massivement sur la place de l’Indépendance et dans les capitales régionales pour demander le changement de système de gouvernance. Mais nous revoilà tomber dans le trou de l’ancien régime à savoir: la corruption, le détournement de deniers publics, escarcelle, l’accaparement du patrimoine, la gabegie.
Après dix-huit (18) mois, le bilan est mitigé à tous les niveaux:
– Sur le plan sécuritaire, des résultats encourageants sont constatés sur le terrain, mais ils restent fragiles et précaires. Le reste ne peut que suivre.
– Sur le plan juridique, la situation est explosive. Rien ne bouge de ce côté. Pourtant, c’est au niveau de la justice que l’attente des Maliens est grande: «Les Maliens ont plus besoin de justice que de démocratie», disent ceux qui demandent le changement. La nomination de certains hommes politiques de la vieille classe politique prouve à suffisance que le changement n’est pas pour maintenant.
Source : L’Inter de Bamako