En attendant l’arrivée du médiateur de la Cedeao, Goodluck Ebele Jonathan, le 5 janvier prochain et un sommet extraordinaire des chefs d’État sur le Mali le dimanche 9 janvier, l’organisation sous-régionale a pris acte du chronogramme délivré le 31 décembre par les autorités du pays sur la date des élections au Mali
Les yeux seront braqués sur la capitale ghanéenne dans les jours à venir. Après la tenue des Assises nationales dites de « refondation » tenues du 11 au 31 décembre sur l’ensemble du territoire national, les participants ont fait de nombreuses recommandations. Sur le délai de la transition, ils ont décidé de prolonger le délai pour 5 ans. C’est ce à quoi la Cedeao et les autorités vont discuter dans les prochains jours. À rappeler que la Cedeao avait donné un ultimatum aux autorités de la transition sous peine des sanctions financières. La question qu’on se pose est de savoir quelle sera la décision la CEDEAO. Va-t-elle accepter les 5 ans proposés par Bamako ?
Les choses difficiles commencent maintenant puisque les politiques, quant à eux, sont décidés à ce que les élections se fassent à bonne date conformément à la Charte. Vont-ils investir la rue ? C’est du moins ce que le président du Morema, Maître Kassoum Tapo avait dit.
En tout cas, cette transition n’a pas fini de nous surprendre. L’un des faits marquants est qu’une frange de la population est décidée à mettre fin à l’existence des partis politiques puisque, dit-elle, les hommes politiques ont détruit le pays. Les autorités du pays seront jugées devant l’histoire et sont obligées d’aller au bout de ce qu’ils ont commencé.
À suivre
Lansine COULIBALY
Source : LE COMBAT