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Traitement de l’information sur la sécurité : Les hommes de media à l’école du DCAF

Le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité, Genève (DCAF) a initié deux jours de formation du 6 au 7 janvier à l’Ecole de Maintien de Paix Alioune Blondin Beye à la faveur des membres du Réseau des médias à la réforme du secteur de la sécurité (RSS) sur le renforcement des capacités sur le traitement de l’information sur la sécurité. La cérémonie d’ouverture de cette formation était présidée par Alexis Kalambry modérateur du réseau en présence du représentant de DCAF, Boubacar Thera et d’une trentaine de journalistes.

Afin de contribuer à la mise en œuvre d’une bonne gouvernance du secteur de la sécurité au Mali, le Réseau Media RSS bénéficie depuis sa création en 2020 du soutien du DCAF pour renforcer les capacités de ses membres sur la bonne gouvernance du secteur de la sécurité.

Selon M. Thera, le constat général est que le domaine des médias est riche en production d’articles sur les questions de défense et de sécurité. Mais force est de reconnaitre qu’une grande partie de ces publications n’obéit pas aux principes d’impartialité, d’éthique et de production des données personnelles. Cette formation s’inscrit donc, a-t-il fait savoir, dans la continuité des actions du DCAF en faveur de la professionnalisation du réseau media RSS, en approfondissant les compétences acquises en matière de traitement de l’information sur la sécurité. Cela en raison du fait que la presse a un personnel qui se renouvelle très vite. C’est pourquoi, les journalistes en poste, ont besoin, pour rapporter des histoires solides de formations dans les domaines de la collecte d’informations dans le domaine de la RSS et de connaitre les enjeux et les implications pour construire des histoires solides.

L’une des thématiques abordées durant ces deux jours de formation était relative au traitement de l’information et impératifs de déontologie, des techniques rédactionnelles, politiques, commerciales et organisationnelles, présentée par Soungalo Togola.

Selon le paneliste, la confusion dans certaines publications entre l’information purement journalistique et la publicité est gênante pour le journaliste, dont le travail ne doit en aucun cas se confondre avec celui d’un vendeur d’espace publicitaire. En outre, il dira que demander à un journaliste de monnayer ses articles comme de la publicité est une insulte à sa profession, cela l’empêche de bien faire son vrai métier et soulève des problèmes de déontologie en ce qui concernent l’indépendance et l’objectivité du journalisme. Avant d’inviter à faire la différence entre la rédaction et la publicité.

Dans la même lancée, il a précisé que l’information sur la sécurité renvoie à un sujet spécialisé que le journaliste doit travailler pour répondre aux besoins du lecteur. En effet, dira-t-il, tout travail journalistique doit être éclair et précis pour ne pas bombarder le lecteur avec des données techniques ou plus d’explications qu’il ne peut en aborder. De même, pour rendre un sujet technique, que ça soit le droit constitutionnel, la sécurité ou la physique atomique accessible à un lectorat non spécialisé, le journaliste doit donner une image simple, complète et compréhensive. Tout en évitant une surabondance de détails qui ne ferait qu’obscurcir la question, a indiqué le formateur.

Par Fatoumata Coulibaly

Source: LE SURSAUT

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