Le tribunal d’IBK
A l’occasion de chaque nouvel an, les maliens reçoivent les vœux de leur président. L’opportunité est pour tous les chefs d’Etat du Mali et d’ailleurs, d’être en communion avec le peuple et les acteurs de la scène politique. Une occasion pour les chefs d’Etat bien conseillés, de gagner la confiance des plus sceptiques et tendre la main de la construction nationale aux opposants. Mais au Mali, avec le président Ibrahim Boubacar Keita, c’est tout autre. Il a fait de cette adresse à la nation, un tribunal ou une occasion de régler les comptes personnels avec tous ceux qui contestent sa gouvernance.
Visiblement, le chef de l’Etat, chef suprême des armées, SE Ibrahim Boubacar Keita vit mal les critiques d’une opposition propagandiste et des pauvres citoyens maliens qui sont lassés de la médiocrité et du désespoir qui se dessine à l’horizon, chaque jour que Dieu fait. Des pauvres maliens qui n’aspirent qu’à une gouvernance stable, équitable et soucieuse des défis de l’heure. Ce qui n’a pas été garanti par le régime en place, sujet à toutes les contestations qui mettent à mal le locataire de Koulouba.
En effet, lors de ses traditionnelles adresses à la nation à l’occasion des fêtes nationales, le président IBK n’oublie pas d’ouvrir le bal avec des règlements de comptes et des propos taillés sur mesure comme s’il était en train de faire des aveux d’impuissance et de faillite. Alors que, le président de tous les maliens qu’il est, a fait de lui un homme qui se doit être au-dessus de certaines considérations sommaires. Si seulement les maliens avaient à la tête de leur Etat un homme avec un agenda conséquent ! Ce qui ne semble pas être le cas avec le président IBK qui n’a pas beaucoup à faire concrètement que de s’attaquer directement à ses détracteurs qui sont aussi des maliens composant le peuple souverain du Mali jusqu’à preuve de contraire de ce régime surprenant.
Un couac majeur sur lequel le président de la république doit faire des avancées et faire profil bas sur des choses élémentaires et ce qui se dit dans les rues, ce qui est dénoncé. Car, il a encore beaucoup à faire que cela.
SOURCE LE DENONCIATEUR: JB