Les chauffeurs de taxi de Tombouctou ont organisé samedi un meeting contre l’installation d’un check-point à l’entrée de la ville. Les conducteurs demandent des explications aux autorités de la mairie et celles de la police sur la nécessité de cette nouvelle base et ses nouveaux péages. Selon leur porte-parole, les chauffeurs ont été soumis au paiement à chaque passage d’une somme de 4500 F CFA sans justificatif.
KAYES : Plusieurs jeunes morts en Méditerranée en 2018
Le cercle de Yélimané, dans la région de Kayes et notamment les 6 communes du Diafounou ont enregistré plusieurs cas de disparition de migrants dans la méditerranée et le Sahara depuis le début de l’année. Cette information, donnée par les sources locales, a été confirmée jeudi avec l’annonce de la mort de deux jeunes à leurs familles, dans le village de Tambacara.
KADIOLO : Les agents de santé communautaire sans salaire depuis 15 mois
Les agents de santé communautaire de Kadiolo n’ont pas perçu leurs salaires depuis 15 mois. Une rencontre avec les autorités locales s’est tenue jeudi sur la question. L’objectif était de faire le point de la situation. Le cercle de Kadiolo compte 72 Asaco (Associations de santé communautaires). Les agents qui y travaillent sont chargés d’assurer la santé des mères et des enfants dans les villages.
TARKINT : Deux véhicules du CICR attaqués à Almoustarat
Deux véhicules du CICR ont été attaqués jeudi dernier à Almoustarat, dans la Commune de Tarkint. Les engins quittaient Gao pour Tabankort lorsqu’ils ont été interceptés par des hommes armés circulant à moto. Le bilan est d’un blessé léger.
ALGERIE : Plus de 200 Maliens expulsés vers le Niger
L’Organisation internationale pour les migrants annonce l’arrivée de près de 1500 migrants subsahariens à Agadez, dans le Nord du Niger. Ils ont été expulsés de l’Algérie et de la Libye. Environ 200 Maliens figurent parmi ces migrants. Des chiffres encore non officiels. Pour le moment, l’OIM assure la prise en charge de ces expulsés. Selon des informations, ces migrants dénoncent leurs conditions de rapatriements et parlent d’expulsions forcées.
L’Association malienne des expulsés dénoncent “les conditions de rapatriements” des migrants. Elle demande au gouvernement de s’impliquer davantage pour faciliter le retour de ces migrants sur le territoire malien. En outre, l’AME salut la création de la Maison d’accueil des migrants à Bamako.
Source: L’ indicateur du renouveau