Samedi 13 octobre dernier, à Arnassaye, (Commune de Bourem Inaly). 2 pirogues transportant 48 passagers dont plusieurs enfants ont chaviré sur le fleuve entre Arnassaye et Bori. Ces navires, en provenance de Arnassaye, se rendaient au marché hebdomadaire du village de Gaoudel (Bori) dans la Commune Lafia (Aglal), Cercle de Tombouctou. Le bilan fait état de 17 morts dont 11 femmes et 6 hommes, 1 blessé grave, 10 disparus introuvables pour le moment, 21 passagers sauvés.
L’on ignore encore les raisons de ces drames. Cependant, le fleuve est très agité durant cette période. Surtout que les embarcations utilisées sont très vétustes et généralement très surchargées.
Mopti :
Visite du premier ministre
Le premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga a bouclé, le 13 octobre 2018, une visite de 72 heures dans la région de Mopti. Au cours de déplacement, il s’est rendu à Ténenkou et dans la commune rurale de Togueré Coumbé. Deux localités en proie aux attaques djihadistes. Durant cette tournée, le chef du gouvernement a rencontré les autorités locales, les forces de défense et de sécurité pour discuter des préoccupations des populations, en matière de paix, de sécurité et du retour des services sociaux de bases. A Toguéré Coumbé, localité située dans le cercle Teninkou, Soumeylou Boubeye Maïga affirme que cette visite est le symbole du retour de l’État. « Les services sociaux de base, les forces de l’ordre et de sécurité seront désormais présents dans ces zones », affirme le chef du gouvernement. Selon lui, petit à petit, le gouvernement est parvenu à desserrer cet étau. Soumeylou Boubèye affirme que désormais l’objectif est de construire une République solide et inclusive, qui crée les conditions pour que les populations puissent vivre une vie de citoyen.
Mopti :
Encore des morts !
Onze civils ont été tués, lundi 15 octobre dernier, dans le Centre du pays par des hommes armés non identifiés, selon de sources concordantes.
Depuis l’apparition, il y a trois ans dans cette région, du groupe du prédicateur radical Amadou Koufa, les violences intercommunautaires se multiplient entre Peulhs (éleveurs), et les ethnies Bambara et Dogon, pratiquant majoritairement l’agriculture. “Lundi vers 10H00, le village de Telly, situé à quelques dizaines de kilomètres de Ténenkou, a été attaqué par des hommes armés. Ils ont tué onze civils. Certains assaillants sont venus à moto”, a déclaré un élu d’une localité voisine. Les personnes tuées, appartenant à la communauté peulh, étaient ciblées par les assaillants: d’autres civils présents sur les lieux ont été épargnés. Une source sécuritaire a confirmé la « mort de onze civils, tués par des criminels ». Mais, il y aurait également des personnes portées disparues. « On ne connaît pas encore leur nombre », indique une source. Les faits se sont produits dans la région où le Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga, a effectué une visite, la semaine dernière, pour y affirmer le retour de l’Etat face aux djihadistes. Les violences intercommunautaires dans le centre ont fait plus de 500 morts parmi les civils depuis le début de l’année, selon les comptages de l’ONU.
La Rédaction
Source: L’ Aube