Le dossier de Twitter malheureux sur le compte de la Présidence du Mali a failli enflammer les relations bilatérales entre le Mali et son partenaire stratégique, les États-Unis d’Amérique. En début de semaine, la présidence a alerté l’opinion publique nationale et internationale sur un piratage de son compte Twitter.
Un message malheureux, visant Donald Trump le Président américain, suite à sa décision de cibler deux personnalités iraniennes. Après l’ouverture d’une enquête, Tiegoume Boubeye Maiga, l’ancien conseiller à la communication chargé des relations publiques a la présidence a annoncé qu’il ne s’agissait ni de pirates ni de hackers, mais d’une « regrettable manipulation »
C’est ainsi qu’il a été interrogé à la BIJ (Brigade d’Investigations Judiciaires) durant 2heures et 24 minutes. Nos sources affirment que le dossier doit être transmis au procureur d’ici le 20 Janvier, avec conduite de l’intéressé, car des charges ont été retenues contre lui, ajoute notre source.
Son grand frère, SBM, œuvrerait auprès des prêcheurs Chouala Bayaya Haidara et Ousmane Madani Haidara, ou encore auprès du cardinal Jean Zerbo et de Manassa Danioko afin qu’ils intercèdent auprès du Président de la République pour que son frère, Tiegoume Maiga puisse échapper à la prison.
Comme le dirait l’autre : « une faute avouée est à moitié pardonnée ». Le dernier mot ne revient même pas au chef de l’Etat qui s’est séparé de notre confrère et doyen dans des circonstances confuses. Il appartient plutôt à cette race de magistrats, capables de sanctionner ou d’abandonner.
Figaro du Mali