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Tiébilé Dramé à propos de la situation sécuritaire du Mali : «L’urgence, c’est arrêter les attaques meurtrières qui ont connu une accélération ces derniers temps »

Le Parti pour la renaissance nationale (PARENA), présidé par Tiébilé Dramé, ancien ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, a organisé, le samedi 23 septembre 2023, au grand hôtel de Bamako, une rencontre pour explorer les voies et moyens de sortie de crise au Mali. «L’urgence, c’est arrêter l’engrenage qui est en cours.

L’urgence, c’est arrêter les attaques meurtrières qui ont connu une accélération ces derniers temps dont le bateau Tombouctou a été un tournant…», a déclaré le président du parti bélier blanc. Plusieurs recommandations, propositions de sortie de crise ont été faites lors de cette rencontre dont le cessez-le feu entre le gouvernement et les Mouvements signataires de l’accord de paix et la reprise du dialogue entre les protagonistes. Au cours de cette rencontre, un comité de suivi a été mis en place pour porter les recommandations à la connaissance des pouvoirs publics, des Mouvements armés signataires de l’accord, de la classe politique et à d’autres forces vives de la nation.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre dont les cadres, militants et sympathisants du PARENA, l’ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, Ali N. Diallo ; les anciens ministres, Ousmane Sy, Adama Samassékou, Cheick Oumar Sissoko ; les membres du Conseil national de transition (CNT) comme Moussa Ag Acharatoumane, Abdoul Madjid Dit Nasser Ag Mohamed Ansary ; le chef coutumier des peuls du sahel occidental, Abdoul Aziz Diallo ; des responsables politiques comme Alassane ABBA, Souleymane Diallo, Mamadou Traoré ; des opérateurs économiques comme Mamadou Sinsi Coulibaly, Sidi Dagnoko ; des leaders religieux comme Mohamed Maki Bah, Chouala Bayaya Haïdara ; des ressortissants du nord du Mali comme Mme Safia Moulaye, Sidi Ould Bagna et bien d’autres.

Dans son allocution, le président du PARENA, Tiébilé Dramé, s’est réjoui de la présence de tout le monde à cette rencontre. Il a fait savoir qu’il y a une nécessité de faire un diagnostic, un état des lieux de la situation sécuritaire au Mali. «L’urgence, c’est arrêter l’engrenage qui est en cours. L’urgence, c’est arrêter les attaques meurtrières qui ont connu une accélération ces derniers temps dont le bateau Tombouctou a été un tournant. Après le bateau Tombouctou, ça s’est continué. Donc, comment arrêter cette spirale ? », a-t-il dit. Selon lui, il faut trouver des moyens pour apaiser le Mali, parce que les morts sont des maliens. Sans stabilité jamais, ajoute-t-il, on ne trouvera un bout de développement. « Notre pays est pauvre, dans la précarité et nous sommes en guerre, en instabilité. L’urgence numéro un, c’est la stabilité. Donc, c’est se parler, le dialogue, le rassemblement, l’union nationale », a-t-il dit. Selon Tiébilé Dramé, cette réunion est une étape vers l’union nationale. « Il faut dialoguer. Il a été beaucoup question de l’accord pour la paix et la réconciliation. Il n’était pas parfait dès le départ, il n’a pas été parfait avec toutes les difficultés de sa mise en œuvre, mais il nous a préservés de la guerre pendant plusieurs années. Donc, il y a urgence de revenir à l‘accord d’Alger », a souligné Tiébilé Dramé. Par ailleurs, il a recommandé de réélire ledit accord. « Nous sommes cloués au sol parce que nous n’arrivons pas à régler les problèmes graves. Nous n’arrivons pas à arrêter l’effusion du sang. La question de la paix et de la stabilité, c’est la responsabilité de nos gouvernants, mais ça ne saurait être leur seul responsabilité », a souligné Tiébilé Dramé.

Tous les intervenants ont félicité le PARENA d’avoir organisé cette rencontre pour la paix au Mali. Plusieurs recommandations, propositions de sortie de crise ont été faites par les participants dont le cessez-le feu entre le gouvernement et les Mouvements signataires de l’accord de paix et la reprise du dialogue entre les protagonistes dans le cadre de l’accord pour la paix et la réconciliation issus du processus d’Alger. Au cours de cette rencontre, un comité de suivi a été mis en place afin de pouvoir porter les recommandations à la connaissance des pouvoirs publics, des Mouvements armés signataires de l’accord, de la classe politique et à d’autres forces vives de la nation malienne.

Aguibou Sogodogo

Le Républicain

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