« Nous comprenons que plus de 700 personnes ont été arrêtées dans le cadre de ces manifestation », a déclaré la porte-parole du HCDH, Marta Hurtado, dans un communiqué de presse publié vendredi 30 avril sur le site de l’ONU, précisant qu’à l’heure actuelle on ignore combien d’entre elles sont encore en détention.
« Toutes les personnes détenues pour avoir exercé leur droit de réunion pacifique doivent être rapidement libérées », a ajouté Marta Hurtado.
Le HCDH s’est dit «profondément troublé» par l’usage apparemment disproportionné de la force y compris l’utilisation de balles réelles par les forces de défense et de sécurité, dans le contexte des manifestations qui ont eu lieu au Tchad cette semaine.
Mardi, six personnes auraient été tuées et plusieurs autres blessées à N’Djamena et à Moundou, la deuxième ville du pays quand l’opposition et la société civile tchadiennes avaient appelé à des manifestations, qui avaient été interdites par les autorités militaires au pouvoir depuis la mort du Président Idriss Déby Itno.
S. SIDIBÉ
Source: L’Essor