Les véritables circonstances de la disparition de Idriss Deby alimentent des hypothèses et ce, moins de 24H après l’annonce de son décès.
Passé le moment de la consternation et de la stupéfaction, des questions légitimes doivent être posées. Comment Idriss Deby peut il se mettre dans une position où il serait la cible des rebelles ?
si l’annonce officielle évoque des blessures reçues au front par le président Déby, les circonstances même de l’accrochage restent floues et non élucidées encore. Les premières informations sur le cas Déby sont curieusement venues de la rébellion du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad.
Les rebelles ont affirmé le 19 avril avoir tué plusieurs généraux de l’armée tchadienne et surtout blessé grièvement Idriss Déby. 24H plus tard, l’armée annonce la mort de Déby au front. Selon les rebelles, Idriss Déby a été tué par un sniper. Il a été frappé à la tête affirme « Toubou Média », relais médiatique de la rébellion du FACT.
Dans la nuit d’hier, une information faisait état de ce que Déby aurait été tué par un membre de la famille de l’ex-premier ministre dont la mère avait été tué dans un assaut de l’armée avant la présidentielle. Selon cette source, c’est un soldat de la garde de Déby qui a tiré à bout portant sur le président pour venger sa grand mère. Difficile ici de confirmer cette piste.
Quant à l’hebdomadaire Jeune Afrique, il affirme que Déby a été effectivement tué au front dans un accrochage avec des rebelles du FACT en débandade. Selon JA, Déby aurait été tué d’une balle dans la poitrine qui a touché les fonctions rénales de l’ex-président Tchadien. Les supputations continuent et l’avis d’Alain Foka, journaliste à RFI, qui estime que Déby pourrait avoir été assassiné, ne peut qu’interroger les consciences.
Source: sunubuzzsn