Talents Cachés, la tribune d’expression des champions est allée à la découverte du météore des scorpions de Bamako. Moussa Doumbia, un météore qui illumine par son talent l’attaque de l’AS Réal de Bamako et gratifie chaque semaine le public sportif de gestes majestueux.
Gestes extraordinaires, passes millimétrées et coups francs magistraux sont délivrés chaque week-end par le sociétaire de l’Association Sportive Réal de Bamako, Moussa Doumbia. Un bambin qui grâce à l’étendue de ses talents a insufflé un poumon à une équipe moribonde qu’était le réal de Bamako. Issu de la première promotion de l’académie de Jean Marc Guillou, naturellement c’est au sein de cette académie que le jeune Moussa effectue ses premiers pas sur un terrain de football.
Des pas aiguillonnés et cisaillés par le mastodonte Jean Marc Guillou qui après avoir fourni l’ASEC D’Abidjan et la sélection Ivoirienne d’une génération dorée de footballeurs à mis le grappin sur le Mali et a déposé ses valises à Djicoroni Para le fief des scorpions de Bamako en 2007. Moussa Doumbia se distingue illico par son sens inné pour la balle au pied.
Le jeunot acquiert avec une célérité météorite les germes du football et lors des séances d’entrainements, exécute des gestes coquets sur les pelouses de l’académie. Imbu des rudiments incrustés au sein de la pépinière de l’académie, Moussa Doumbia et quelques académiciens regagnent l’équipe fanion des scorpions de Bamako et lui insuffle du sang neuf à l’équipe coachée par Nouhoum Diané. Ce dernier leur jette dans le grand bain de la ligue 1 malienne et le résultat ne tardera point à fleurir. Tel un météore sous une pleine lune, Moussa éclaircit l’attaque des scorpions et fait trembler les filets les plus hermétiques du championnat malien.
Du ventre mou du classement dans lequel l’équipe de Djicoroni para végétait, Moussa Doumbia à redorer le blason de l’AS Réal de Bamako en lui donnant un visage plus chatoyant et flamboyant. Depuis l’incorporation des académiciens de Jean Marc Guillou, affronter les scorpions de Bamako est devenu une montagne infranchissable pour les équipes maliennes. Sur la scène africaine, après avoir barré la route aux Forces Armées Royales du Maroc et au double champion d’Afrique Enyimba d’Aba du Nigeria, Moussa Doumbia et ses coéquipiers tombent devant l’ogre Espérance Sportive de Tunis à la porte de la phase des poules de la ligue Africaine des champions.
Les scorpions seront reversés au tour de cadrage de la coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF). Les coéquipiers de Moussa Doumbia affrontent le Djoliba Athlétique Club de Bamako. Il profite de cette rencontre pour étaler ses talents de buteur. A la seconde période du match allé, le Réal de Bamako obtint un coup franc et le spécialiste en la matière Moussa Doumbia fait une arconada au portier des rouges Cheick Oumar Bathily. Il dépose le cuir et d’un tir mou envoie le ballon qui se faufile entre les jambes du gardien des rouges de Bamako et termine sa course dans son filet.
Un but qui hypothèque les espoirs de qualification des rouges. Au match retour les deux équipent se neutralisent, un nul qui ouvre les portes de la phase des poules de la coupe CAF aux scorpions de Bamako. Après le Stade malien, le Djoliba, les scorpions deviennent la troisième équipe malienne à rejoindre cette phase grâce au génie de son attaquant Moussa Doumbia. Le météore des scorpions de Bamako survole la poule par ses gestes techniques et délivre des caviars à ses coéquipiers mais ont du plomb dans l’aile et restent scotchés après trois journée à zéro point.
Le jeunot grâce à ses innombrables exploits avec les scorpions rentre dans le viseur du sélectionneur national des aigles Henryk Kasperczack qui vient de lui offrir sa première sélection avec les aigles lors du match international amical contre la chine. Un match remporté par les aigles par le score de trois buts à un. Comme en Côte d’Ivoire, les académiciens maliens sous la férule de Moussa Doumbia comptent bien écrire une belle page du football malien en montrant la voie du succès aux aigles.
Moussa Samba Diallo
Source: Lerepublicainmali