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Système LMD : Comment réussir à adapter le contenu pédagogique aux besoins du marché ?

Un séminaire de sensibilisation de trois jours axé sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD) a démarré, le lundi 25 août dernier, sous le signe de « flexibilité, pertinence et qualité».

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Les cérémonies d’ouverture officielle des travaux étaient présidées par le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce séminaire se situe dans le cadre du projet d’appui à l’Enseignement supérieur de l’UEMOA.

Pour la circonstance, plusieurs membres du cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur y étaient. On y notait également la présence des représentants des institutions d’Enseignement supérieur, des associations et organisations faîtières de métiers, des institutions et structures étatiques ainsi que  des cadres de l’équipe de pilotage.

Le système LMD a été introduit au Mali en 2011. Mais, ce système reste toujours perturbé par la série d’années académiques tronquées, le manque de planification et de préparation des différentes universités maliennes dans le cadre de la mise en œuvre effective du LMD.

Selon le Professeur Drissa Diakité, conseiller technique au ministère de l’enseignement supérieur, et point focal du projet d’appui à l’enseignement supérieur malien, il faut admettre qu’il y ait une flexibilité dans le processus d’intégration de l’étudiant malien au travail des entreprises.

Dans certains pays, à partir du master, on permet une année de césure pour que l’étudiant puisse faire des stages en entreprise et ainsi favoriser la mobilité et le préparer à être plus professionnel.

Les professeurs et étudiants se trouvent confrontés à des difficultés au cours de la mise en œuvre de ce système. Selon le Directeur des études de l’IPR/IFRA de Katibougou, «le besoin ne s’exprime pas souvent, par exemple dans la fonction publique pour nos étudiants qui obtiennent la licence en agronomie.

Cela constitue un nid de chômage». Les étudiants ont soulevé des difficultés liées au manque de bibliothèques bien fournies ou encore au manque d’ordinateurs ou de salles d’informatique fonctionnels.

Face à cet état de fait, Djibril Souleymane Ndiaye, le président de l’association des écoles privées du Mali, propose  l’adaptation des contenus pédagogiques aux besoins du marché de travail et de favoriser la mobilité des étudiants, pour plus d’impacts du système LMD, allant dans le sens d’une réussite.

Bakary M. Coulibaly

SourceNotre Printemps

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