Alep comme on ne l’avait pas vu depuis deux semaines. Quelques heures après le début de la trêve, dans le secteur rebelle, les magasins ont rouvert. Malgré la peur, les habitants semblent regouter à la vie.
“C’est bien, les gens commencent à sortir de chez eux. Mais ils ont encore peur que le régime d’Assad continue à bombarder et à massacrer”, raconte un habitant.
Une pause dans la guerre
Dans les rues de la ville, les stigmates de la guerre sont partout. Sous la pression des États-Unis et de la Russie, le régime syrien et les rebelles se sont engagés à respecter
une trêve pendant 48 heures. Pour beaucoup d’habitants, son issue ne fait pas de doute. “Comme militant politique, je pense que cette trêve va servir au régime pour qu’il réorganise ses troupes afin de mieux combattre les rebelles”, souligne un habitant au micro de France 3. A quelques kilomètres de là, près de la frontière turque, la trêve n’est pas respectée. Un camp de déplacés a été bombardé. Plusieurs témoins désignent l’aviation d’Assad.
Source: Francetv info