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Surveillance post-marketing des médicaments : les résultats de la phase 2021

Les acteurs du Groupe de Travail Technique, GTT, chargés de la mise œuvre des activités de surveillance post-marketing des médicaments ont procédé, mercredi 23 février dernier, à la restitution des résultats de la phase 2021. Cette surveillance basée sur le risque des médicaments, faut-t-il préciser, s’inscrit dans le programme d’exécution de PQM+ financé par l’USAID. C’était à la faveur d’un atelier tenu à l’Hôtel Salam de Bamako.

Le Programme de Promotion de la Qualité des Médicaments Plus, désigné sous l’acronyme, (PQM+) est un accord de coopération entre l’USAID et l’USP en vue de renforcer de façon durable les systèmes d’assurance qualité des produits médicaux dans des pays à revenu faible et intermédiaire. Ce programme a cinq principaux objectifs parmi lesquels, l’amélioration de la gouvernance des systèmes d’assurance qualité des produits médicaux. Pour la mise en œuvre des activités de surveillance post-marketing des médicaments, le GTT a effectué la phase 2021 avec les médicaments antipaludiques et ceux de la santé de la reproduction maternelle, néonatale et infantile sous la supervision du Laboratoire National de la  Santé (LNS).

Selon les résultats 2021 présentés, 308 échantillons ont été collectés dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou,  Sikasso et le district de Bamako. Le rapport indique que 12 échantillons de Diazépam collectés au cours de PMS 2020 y ont été ajoutés. Ce qui fait un total de 320 échantillons. Dans le même rapport, il a été précisé que les structures concernées ont été les dépôts de ventre des Centres de Santé Communautaires (CSCOM), les Centres de Santé de Référence (CSRéf) ainsi que les pharmacies. Les magasins PPM correspondent à trois niveaux de la chaine de distribution des médicaments décrits dans le protocole.

Le professeur Benoit Yaranga Koumaré, Directeur Général du Laboratoire National de la Santé, a rappelé lors des travaux d’ouverture de cet atelier que pour la mise œuvre des activités, un groupe technique a été mis sur pieds piloté par le Laboratoire National de la Santé afin de faire un échantillonnage des activités au plan national. La même activité a été menée l’année dernière, l’équipe a recueilli 67% de médicaments qui n’étaient pas enregistrés, regrette-t-il. Comment, s’interroge le professeur Benoit, malgré les efforts qu’ils mènent, des produits mis à la disposition n’aient pas une autorisation de mise sur le marché en grande partie et dans les structures de santé officielles.

« Gravité de ce fléau »

Cette année, après avoir jeté un coup d’œil sur la restitution du travail, contrairement au précédent rapport, le Directeur Général du LNS a constaté plus de 70% des médicaments qui ne sont pas enregistrés. Raison pour laquelle, il a souhaité que l’atelier soit assorti de recommandations fortes. Pour lui, l’assurance qualité est un tout. La docteure Hariratou Harouna Cissé dite Harira, qui  représentait le programme Manager, a rappelé que le projet a été lancé en 2020  pour une durée de cinq ans. Selon elle, en dépit de la situation de la pandémie de Covid19, les activités ont été menées à 100% de façon virtuelle et depuis 2021. « Nous avons pu tenir le chronogramme des activités en présentiel », s’égaie docteure Harira. En représentant le partenaire financier USAID,  le docteur Jules Mihigo, quant à lui, souligne que  la mise en œuvre des activités de surveillance post-marketing des médicaments de façon générale et particulièrement des antipaludiques tient à cœur l’USAID, qui est très rassurée de l’exécution de la phase 2021. Pour sa part, le docteur Sékou Oumar Dembélé, représentant du Ministre de la Santé et du Développement Social, a fait savoir que cet atelier est un meilleur cadre de partage de l’ensemble des résultats obtenus dans le cadre de la surveillance post-marketing des médicaments, particulièrement les antipaludiques et les produits de la santé maternelle, néonatale et infantile menée en 2021. Selon le Conseiller Technique Sékou Oumar, la gravité de ce fléau et tant d’autres, interpelle tout le monde.

D. Keita

Source : LE PAYS

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