Résidante en France où elle travaille au sein de l’éducation nationale, celle dont le nom scénique n’en demeure pas moins qu’une addition des deux premières lettres du prénom de sa mère (Bintou) et de la sienne (Sira) pour former « Bintsi », connait un franc succès auprès du public malien. Retour sur les traces de l’artiste et de sa musique.
« Rien de grand ne se réalise dans ce monde sans passion » laissait à la postérité Frederich Hegel, père du matérialisme dialectique. Cette sublime formule, sied à bien des égards au parcours atypique de l’artiste musicienne, Sira Bintsi Traoré.
La trentaine à peine dépassée (puisqu’elle est née le 3 août 1988), ce modèle éminent de beauté, originaire de la région de Kayes, a su en un temps record, s’imposer sur la scène musicale. Sa carrière débutée en 2016, ne cesse d’évoluer crescendo au point que des aficionados qu’elle surnomme « oxygène » se sont constitués autour de sa personne. Pour autant, aucun membre sa famille n’est artiste encore moins griot. Qui l’eût cru ? Preuve que la passion cumulée à une forte volonté vient à bout de tout.
Jeune, belle, cette reine de la sape, conforme aux dernières lois établies par les magistrats de la galanterie, est friande des tenues aguichantes (quelques peu sexy), robes ajourées, décolletées et plongeantes, dévoilant ses courbes époustouflantes, à vous couper le souffle en plein jour. Outre la beauté physique, la bimbo Sira, dispose d’un bagage intellectuel consistant. Ce qui la permit de décrocher un brevet de technicien supérieur (BTS) en gestion commerciale, une licence en Marketing vente, un Master en Management et Marketing arraché aux forceps à l’Université des Hautes études techniques économiques et commerciales (HETEC) de Bamako.
Sa musique, un harmonieux mélange de mélodie mandingue au zouk européen. Dans ses singles, elle se fait le porte-voix d’une mélancolie poétique dans lesquelles, elle exalte avec sa voix suave, les sentiments amoureux, la détresse et parfois la paix et la cohésion nationale. Elle est l’auteur de plusieurs singles dont « Kouma Nèfè » « M’bi fè, je t’aime » « Mali » qui ont connu de grands succès musical.
Engagée à fond dans des actions caritatives et humanitaires, les revenus générés par ses concerts géants sont affectés dans les actions sociales en faveur des personnes indigentes. Célibataire devant l’éternel, elle est mère d’une fille de 7 ans.
Alpha Sidiki Sangaré
Source: L’Investigateur