Une bataille rangée entre deux dames samedi sur la berge du fleuve a fait drainer vers elles, une foule de curieux venus aux fins de s’interposer. L’une avait administré plusieurs coups de baignoire à la tête de l’autre et a failli la noyer. Interrogée sur les raisons de la bagarre, celle qui avait le dessus a montré du doigt, un numéro de téléphone écrit en henné sur la hanche de son adversaire, sensé être celui de son époux.
Madame Diallo Aminata Diallo devait faire de la lessive samedi. Après sa cuisine, elle s’est transportée à la plage pour ce faire. Elle y resta jusque dans l’après-midi. A cette heure, la chaleur avait renvoyé beaucoup de personnes à la plage, en majorité des jeunes.
Parmi la foule de baigneurs, une fille se mit en slip et a utilisé toutes sortes d’artifices pour attirer l’attention de la dame Aminata Diallo. On apprendra par la suite qu’elle s’appelle Mouna Djoum, domiciliée à Kayes NDi. Au fait, elle connaissait madame Diallo car, elle est la petite copine de son mari Fousseyni Diallo, un agent de Yatela SA, mais madame Diallo ne la connaissait pas.
Par contre, Mouna a tout fait pour connaitre l’épouse de son amant. Connaissait-elle le programme de madame Diallo ce jour ? Peut -être que oui. De ce fait, elle avait gravé sous forme de tatouage à sa hanche, un peu au dessus de ses fesses et en henné, le numéro de téléphone portable de Fousseyni, en caractères très apparents.
En se baignant, elle a tout fait pour approcher le plus près possible de sa cible et utiliser tous les artifices pour attirer son attention. Mais elle ne va pas le regretter de toute sa vie. Quand madame a lu les chiffres qu’elle mémorise parfaitement, elle a compris que cette fille a des relations avec son mari et qu’elle est venue pour la narguer. Sans se poser de questions, pendant que Mouna lui faisait dos, elle souleva de toutes ses forces la baignoire pour la frapper à la tête.
Mouna s’écroule. Aminata Diallo laisse sa baignoire pour bondir sur son cou et essayer de la noyer. La foule de secouristes a afflué pour les séparer. Mouna était sérieusement secouée et ballonnée d’eau qu’elle avait abondamment ingurgitée. Que se passe t-il ? Demandent les intervenants ? Madame Diallo montre du doigt, les écritures que son adversaire porte au dessus de ses fesses.
« C’est le numéro de téléphone portable de mon mari » se justifie t-elle. Tout le monde comprit et donna tort à Mouna. Il parait que c’est la nouvelle trouvaille de certaines filles. Ecrire sur leurs parties intimes, les initiales ou le numéro de téléphone portable de leur amant de façon ostentatoire. Mais Mouna réfléchira par deux fois, la prochaine fois.
Source: autre presse
