Selon le site de jeune Afrique, l’ancien ministre des Mines, de l’énergie et de l’eau, Lamine Seydou Traoré en partance pour le pèlerinage à la Mecque a fait l’objet d’un contrôle douanier à Paris le 12 juin dernier. 《Faux !), répond une source proche de l’homme avec qui il a fait le déplacement.

Certes, l’ancien ministre était sur le chemin du pèlerinage pour la Mecque. Sauf qu’à Paris, il n’a fait l’objet d’aucun contrôle inopiné, comme prétend ce média.

Notre source de préciser que l’ancien ministre a volontairement fait une déclaration de la somme qui équivaut à 12 millions de francs cfa. Ce qui fait moins de 20 mille Euros pendant que Jeune Afrique parle de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Montage grotesque, dénonce cette même source, témoin des faits.

De bonne guerre, des sources proches de Bamako jubilent, comprenant le mépris d’une certaine horde tendant à jeter l’opprobre sur ceux qui n’ont commis le péché que d’avoir contribué à la diversion des partenaires de leur pays.

Élément clé du gouvernement à l’époque des faits, Lamine Seydou Traoré a joué un grand rôle dans les négociations qui ont abouti à l’établissement d’un partenariat poussé entre le Mali et la Russie dès 2021. Chose qui lui a valu d’être soumis à une telle aversion de la part de ce média mensonger à la solde de forces obscures. Car la vérité dans cette affaire est que c’est l’ancien ministre lui-même qui a, en prenant l’avion à Bamako, déclaré détenir une somme d’argent censée lui permettre de subsister sur son trajet aller-retour Bamako-Istanbul-Paris-Arabie Saoudite.

Rappelons qu’au moment où il s’apprêtait à effectuer ce déplacement, l’ancien ministre avait déjà quitté le gouvernement. Il n’avait donc pas la possibilité de bénéficier d’une place au sein de la filière gouvernementale des pèlerins. Même son de cloche du côté des agences de voyage également. Plus de place. Il lui fallait une autre alternative. D’où ce trajet. Mieux, dans une telle situation, il fallait au ministre, payer ses frais d’hôtel à la Mecque, à Medine puis le pack Mina une fois sur place. Au même moment quand on sait que la filière étatique elle-même exigeait un minimum de cinq millions de francs (5.000.000 FCFA). Et à l’ancien ministre, il est reproché d’avoir détenu un montant de moins de 20 mille euros, majoré par de mauvaises langues à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Où est la décence ?

En France où la présence de l’ancien ministre a intéressé les autorités françaises hantées par le Mali depuis un certain moment, l’ancien ministre n’a subi aucun contrôle inopiné comme certains veulent le faire croire. Mensonge, persiste et signe notre source. Tenant pour preuve, le fait que l’ancien ministre est parti de l’aéroport parisien sans inquiétude.

Moussa Touré