La salle de réunion de l’hôtel Onomo a abrité, le lundi 24 septembre 2018, la toute première session d’orientation scolaire des nouveaux bacheliers maliens. La dite session a enregistré la présence de la promotrice Fatoumata Y Traore, elle avait à ses cotés Niankoro Yeah Samake, l’ancien ambassadeur Mali en Inde, Bilal Dicko, un ancien étudiant au Maroc et Bakayoko, un ancien étudiant en Turquie et une dizaine étudiants.
Successway spécial est une nouvelle agence créée en 2016 dans le but d’organiser une session d’orientation scolaire chaque année à travers des conseils pratiques et utiles à l’intention des nouveaux bacheliers maliens boursiers et non boursiers qui désirent poursuivre leurs cursus universitaires à l’étranger. Pour cette année, ils étaient au total 35 étudiants repartis comme suit : 25 pour le Maroc et 10 pour la Turquie, a fait savoir la promotrice.
Avant de définir les objectifs qui sont entre autres : faire connaitre le pays d’accueil, préparer à la vie estudiantine, aider au choix de la filière d’étude, constitution des dossiers d’admission, opportunité de bourses, orientation de visa et l’accueil à l’étranger. Pour elle, cette journée a une importance capitale car elle permettra d’apprendre à être responsable, acquérir des nouvelles expériences, apprendre une nouvelle culture, vivre dans une société différente. Yeah Samake s’est dit très content pour parrainer une telle initiative combien importante pour la jeunesse malienne.
A son tour, Samake a invité tous les étudiants, une fois arrivé au pays d’accueil, d’aller se déclarer à l’ambassade du Mali pour son enregistrement et laisser un numéro en cas d’urgence. Pour sa part, Bilal Dicko a conseillé les bacheliers sur le climat de leur pays hôte. Selon lui, il fait extrêmement frais au Maroc. Plus loin, Dicko demandera aux bacheliers de ne pas se laisser influencer par d’autres étudiants, de s’adonner uniquement au travail pour faire honneur aux parents à la fin des études. Quant à Doumbia, il a demandé aux boursiers de ne pas céder à des provocations et à des intimidations des étudiants du pays d’accueil.
M.D
Source: Le Républicain