Depuis près de trente ans, Steve Ludwin, un britannique de 51 ans, s’injecte du venin de serpent pour renforcer ses défenses immunitaires.
Cette pratique pourrait sauver la vie de milliers d’autres personnes.
Grâce à lui des chercheurs tentent de créer un nouveau type d’antivenin.
Depuis 2013, quatre chercheurs travaillent à plein temps sur ce projet, qui devrait aboutir d’ici un an.
Si cela fonctionne, il s’agirait du premier antivenin d’origine humaine conçu à partir d’un donneur qui s’est injecté différents venins de serpents.
M. Ludwin a quand même pu éviter des maladies bénignes pendant longtemps.
“Ça a l’air dingue mais en fait ça a potentiellement des effets positifs sur la santé. Ça a renforcé mon système immunitaire. Je n’ai pas eu de rhume depuis quinze ans”, assure-t-il, évoquant aussi des “effets anti-âge”.
Selon l’OMS, les morsures de serpents sont d’ailleurs une question de santé publique “négligée”.
L’organisation estime que chaque année, environ 5,4 millions de personnes dans le monde sont mordues par des serpents, et qu’entre 81.000 et 138.000 en meurent.
Une exposition sur le venin au Musée d’histoire naturelle de Londres consacre un court film à l’anglais grâce à qui la recherche médicale progresse.
Source: BBC Afrique