Face à la concurrence qui s’avère rude dans tous les secteurs d’activités, il ne suffit plus d’être bon, mais il faut innover pour se maintenir et faire prospérer son entreprise. C’est ce qui semble être compris par beaucoup de nos promoteurs de stations-services de Bamako.
Dans le métier, il faut plusieurs cordes à son arc. En effet, ils sont nombreux ceux qui s’adonnent à des activités de marketing pour non seulement élargir leur offre, mais aussi fidéliser et augmenter leur clientèle.
Au-delà de la vente de carburant, de nombreuses stations-services, à ces jours, offrent une multitude de services tels que le lavage et l’entretien des véhicules, des boutiques de vente d’articles divers, ainsi que des cafétérias pour une attente plus agréable.
« Ici, à Yara-Oil, nous proposons le service complet à la clientèle, comme vous pouvez le constater. Après le carburant, nous avons un lavage auto, un service mécanique, une cafétéria et une boutique au plaisir de la clientèle », nous confie un pompiste sous l’anonymat.
Au regard l’inondation du secteur, la seule solution pour ne pas mettre les clés sous les paillassons, c’est d’innover et suivre les tendances.
« De nos jours, à Bamako, nous avons de plus en plus une station-service à chaque coin de rue, donc le plus important, c’est de se démarquer des autres en offrant des services meilleurs. Ce qui est pour nous un moyen d’assurer un avenir à notre affaire, mais aussi pour notre équilibre financier », a fait savoir M Traore, gérant d’une station.
Des innovations jugées bien appréciées par la clientèle, mais qui pense qu’elles sont venues tardivement par rapport à certaines capitales de la sous-région.
« Je suis heureux de voir qu’enfin les entrepreneurs maliens adopter des idées novatrices. Mais, nous sommes même en retard par rapport à certaines capitales de la sous-région telles que Dakar et Abidjan où les stations, en plus de la vente du carburant, sont aussi des espaces de détente, et où on peut faire des achats et autres en toute sérénité », confie le client de passage, sous l’anonymat.
ADAM DIALLO
Source: Bamakonews