La gestion du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga ne fait plus l’unanimité depuis un certain temps. Un désaveu qui est tributaire des propos discriminatoires tenus par lui. Au lieu de le faire revenir à la raison, son propre parti le soutient aveuglement. Un soutien aveugle, qui aux yeux des observateurs bien avertis, risque de faire chuter le Premier ministre avant l’heure.
Ne dit-on pas que ‘’l’on ne peut être juge et parti en même temps’’. Un adage oublié ou foulé au pied par le parti du Premier ministre. Le MPR qui est censé conseiller son président veut le soutenir dans les erreurs. Des erreurs, Choguel en a faites en invitant une branche politique à se mobiliser pour gagner les élections à venir.
Pourtant, le rôle du Premier ministre surtout de la transition est de jouer à la neutralité. Au lieu de jouer à la neutralité, Choguel bat campagne pour un camp. Toute chose qui met en doute la sincérité des élections à venir. En lieu et place des conseils afin que le Premier ministre revienne à de meilleurs sentiments, son parti joue à la défense aveugle. Il qualifie les regroupements de parti ‘’cadre d’échange des partis ou regroupements politiques pour une transition réussie, le parti Yèlèma et l’Adema de tous les noms les considérant en déphasage avec la vision du peuple.
Pourtant cette vision du peuple demeure l’égalité, la clarté, la gestion transparente des affaires entre autres. C’est à ce seul prix que Dr Choguel sortira victorieux de son passage à la Primature. Toute chose qui n’est pas défendue par Choguel en prenant partie. Est-ce une vengeance politique qui se dessine ? Difficile de le dire. Un mouvement qui est combattu l’ancien régime.
Le MPR a choisi aussi comme argument le fait que ces partis ne sont pas d’accord avec le choix de Choguel comme Premier ministre. Aucun rapport avec le dérapage du Premier ministre. Ce qui est important et qui doit être défendu par le MPR demeure la neutralité, c’est le travail bien fait. ‘’Le MPR, à tous temps depuis l’avènement de la démocratie, a participé aux échéances électorales avec des notes médiocres.
Aujourd’hui bombardé Premier ministre, l’on cherche des occasions pour se venger, comme le dit un homme politique dans l’anonymat. Cette analyse semble être fondée car il crève les yeux que l’on ne peut pas organiser les élections et prendre parti jusqu’à le mettre sur scène. L’on soutient pour soutenir parce que le Premier ministre est issu de notre camp, tel semble être le jeu du MPR. Un jeu qui s’avère grave et compliqué surtout lorsque l’on sait que ce soutien aveugle de son proche, ou de son intérêt qui a amené le Mali à la dérive.
Tous les camps présidentiels doivent éviter cette erreur commise par le régime d’IBK. Soutenir pour soutenir, soutenir sur des erreurs, soutenir pour défendre ses intérêts, voilà entre autres comportements peu orthodoxes auxquels s’adonne le MPR. « Si tes amis ne te disent pas la vérité, alors payer tes ennemies pour qu’ils te le disent », un adage de chez nous que le camp du Premier ministre ne doit p
Source: L’Alerte