Le président sud soudanais juge ambiguës les clauses du partage du pouvoir avec les mouvements rebelles.

C’est hier à Juba qu’il a signé l’accord de paix, avec des réserves.

Il a ainsi mentionné le flou qui entoure les structures de commandement des forces du Soudan du Sud après la mise en place d’un gouvernement de transition.

Parmi ses inquiétudes figurent aussi la démilitarisation de Juba et la large représentation des rebelles dans le cadre du partage du pouvoir local dans l’Etat pétrolier du Haut-Nil.

Selon les termes du document de paix, un cessez-le feu doit intervenir dans les soixante-douze heures et les forces étrangères doivent quitter le pays.

Le président kenyan Uhuru Kenyatta, présent lors de la ceremonie de signature, a exhorté les parties sud soudanaises à batir un avenir dans la paix.

La Maison Blanche a appellé le président Salva Kiirà respecter pleinement l’accord de paix qu’il a signé.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a donné à M. Kiir jusqu’au 1er Septembre pour se conformer pleinement à l’accord de paix.

Source : BBC