Le 21 juillet dernier, la cour constitutionnelle du Mali a proclamé les résultats définitifs des scrutins référendaires des 11 et 18 juillet 2023. Etape suite à laquelle le Président de la transition, le colonel Assimi Goïta a promulgué, en date du samedi 22 juillet, le document constitutionnel. À cet effet, la COCEM annonce « prendre acte » des résultats proclamés par la cour constitutionnelle. Aussi, le mouvement annonce se réjouir quant à la réalisation de cette étape (vote du référendum) nécessaire dans le cadre des réformes politiques et institutionnelles du Mali. Lesquelles sont censées ouvrir, selon elle, la voie à la tenue des élections générales. Cela, en vue du retour à l’ordre constitutionnel dans le délai imparti pour la fin de la transition. En tant que mission d’observation citoyenne et non partisane des processus électoraux au Mali, la COCEM souligne qu’elle a observé toutes les phases du processus du référendum. Cela, indique-on, à commencer par la révision des listes électorales à l’environnement post-référendaire, la campagne du scrutin référendaire, la tenue du vote des forces de défense et de sécurité et le déploiement des observateurs pour le suivi des opérations du 18 juin dernier. Le mouvement rappelle avoir publié ses observations et recommandations en la matière. Les responsables de la COCEM envisagent de publier, dans les prochains jours, un rapport final en vue de partager les principes leçons et d’attirer l’attention des autorités électorales et politiques sur les principaux défis relevés au cours du référendum passé, lit-on dans le communiqué. Puisque le Mali se trouve désormais dans la quatrième République après la validation de la nouvelle Loi fondamentale, il revient aux responsables de l’AIGE de soumettre un nouvel agenda électoral aux Maliens. C’est du moins ce qui ressort du document vulgarisé, le 25 juillet dernier, par ce mouvement. « La COCEM invite l’AIGE à publier le projet du chronogramme actualisé des réformes et des élections à venir. Cela permettra de rassurer les parties prenantes au processus électoral et de faciliter le retour à l’ordre constitutionnel dans le délai ». Aussi, elle dit exhorter l’AIGE à diligenter, dans les meilleurs délais, le processus de relecture de la loi électorale et de ses textes connexes afin de les adapter aux dispositions de la nouvelle constitution du pays.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS