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Sortie de crise : « Une nouvelle architecture de la transition s’impose » selon le PARENA

Dans un communiqué rendu public, le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) a fait des observations sur le Rapport confidentiel d’une mission technique internationale d’évaluation sur la situation du Mali qui date du 22 février et a fait sa proposition de sortie de crise.

 

Il s’agit du rapport d’une mission technique d’évaluation dirigée par le Commissaire aux Affaires politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO, le chef de la MINUSMA, le nouveau représentant de la CEDEAO, un membre de la Misahel. Aussi, les ambassadeurs du Ghana et du Nigéria ont pris part aux travaux ainsi que plusieurs experts de la CEDEAO et des Nations-Unies.

La mission a rencontré les ministres de la Défense ; de l’Administration territoriale ; de la Sécurité ; des Affaires étrangères et de la Refondation de l’État. Elle a sollicité et obtenu du gouvernement de rencontrer une Équipe technique nationale.

Ensuite, les deux équipes techniques se sont rencontrées à plusieurs reprises et ont convenu d’une liste d’actions prioritaires indispensables au retour à l’ordre constitutionnel.

Selon le rapport, les « actions prioritaires » vont de la rédaction d’une nouvelle constitution à la réorganisation territoriale (création de nouvelles circonscriptions électorales) en passant par l’audit du fichier électoral et la mise en place d’une Autorité indépendante de gestion des élections.  Il se trouve que malgré les sanctions, l’équipe technique du gouvernement a fait ses propositions sur la base d’une transition de quatre (4) années supplémentaires.

L’équipe technique conjointe de la CEDEAO, de l’UA et des Nations-Unies quant à elle, a extrait des propositions gouvernementales une synthèse interne en deux scénarios. Si le premier scénario d’une transition de 12 mois pendant lesquels une Autorité indépendante de gestion des élections serait créée et opérationnalisée, la constitution serait révisée, un référendum constitutionnel et des communales, locales, régionales, sénatoriales, législatives et l’élection présidentielle auraient lieu avant mars-avril 2023. Le second scénario propose une transition de 16 mois avec toutes les actions ci-dessus énumérées, les sénatoriales, les législatives et la présidentielle se tenant en juillet et août 2023.

Le rapport de la mission technique de la CEDEAO se termine en sa page 8 par la « prise en compte des conditions sine qua none» édictées par le gouvernement. Lesquelles vont de l’amélioration de la situation sécuritaire à la révision de la constitution en passant par la relecture et la mise en œuvre de l’Accord d’Alger, entre autre.

Après examen du rapport confidentiel, une impression se dégage nettement selon le PARENA. « La mission technique internationale a voulu « loger » en 12 ou 16 mois les actions que le gouvernement prévoit sur quatre ans », explique le PARENA. Qui conclut que « pour aller vers des élections et sortir de la crise, une nouvelle architecture de la transition s’impose. Elle doit faire l’objet de consensus ».

Adama Coulibaly

Source : Nouveau Réveil

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