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Sondage d’opinion de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung : Plus de 70% des Maliens satisfaits des FAMa, MINUSMA et Barkhane

Le Mali panse encore les plaies de la crise institutionnelle de 2012 qui a aboutit à une intervention internationale. Pour résoudre définitivement cette crise la fondation Germanique, ‘’Friedrich Ebert’’   a mené une enquête d’opinion titrée ‘’Mali-Mètre’’ avec comme thème « que pensent les Maliens ».Il a fallu plusieurs jours pour que l’opinion du citoyen lambda puisse être recueillie, traitée et publiée. La restitution des travaux de l’enquête a été portée à la connaissance des hommes de medias, jeudi dernier à la Maison de la presse.

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Pour le représentant de la maison de la presse, Ibrahima Coulibaly, le sondage est un outil précieux dans l’encrage de la démocratie dans un pays comme le Mali qui vient à peine de sortir d’une zone de turbulence. Selon, lui le sondage est un instrument avant tout sociologique.

Ce sondage à en croire Ibrahim Coulibaly a porté sur des sujets tout aussi intéressants qu’utiles, car il porte sur des questions de citoyenneté, de sécurité, de défense , les élections communales à venir , la présence des forces internationales .

A sa suite, la représentante de la Fondation Friedrich Ebert Katia Muller n’est pas allée par quatre chemins pour justifier les raisons qui ont conduit à ce sondage d’opinion, crucial   pour le devenir du Mali. Selon Katia Muller l’idée de ce baromètre a été lancée en 2012. L’objectif premier était de combler les attentes des populations en termes de dialogue indispensable pour appréhender les électeurs. Dans beaucoup   de pays, a-t-elle expliquée il ya une distance entre les électeurs et les politiques. Or, a t- elle poursuivi, l’amélioration de la démocratie est liée à la communication entre les populations et les décideurs. Avant de rappeler que la Fondation Friedrich Ebert existe au Mali depuis 45 ans.

Quant au chargé de programme, dans son intervention, il a présenté le tableau des sondés. Aux dires d’Abdramane Dicko, les orientations du baromètre ont porté sur la crise politico-sécuritaire, la bonne gouvernance et la securité. Les populations cibles sont les citoyens âgés d’au moins 18 ans au moment de l’enquête faisant partie de l’échantillon et qui ont été interrogés dans toutes les capitales régionales du Mali, exceptée Kidal. La taille de l’échantillon est fixée à 3072 individus répartis entre   les 8 régions, soit 384 individus par localité. Pour la réalisation les questions ont été soulevées dans des termes de références sous la supervision d’un consultant. La collecte des données sur le terrain a duré 10 jours du   19 au 28 Août 2014 dans l’ensemble des capitales régionales. Dans le district de Bamako la lutte contre la corruption et les injustices intéresse 80,5% des sondés. Alors, que les populations de Mopti dans leur grande majorité (69,8%) pensent que la priorité du gouvernement doit être   la réconciliation des Maliens ; alors que la lutte contre la cherté de la vie intéresse 66,4% de la population et la lutte contre la corruption et les injustices (53,6%) de la population . Pour les questions sécuritaires qui sont d’actualité en raison de la situation du pays, ils sont 70 à 71,9% de Maliens   a exprimé leur satisfaction face au dispositif sécuritaire qui englobe les FAMAS, la MINUSMA, BARKHANE. A Mopti ils sont 86,2% à y croire, à Ségou, ils sont 77,9%, à Tombouctou 74,7%. Pour ce qui est de la présence de la MINUSMA 48, 8 personnes juges cette présence positive par contre 47,2% pensent que cette présence n’a pas donné de résultats à hauteur de souhait. Pour ce qui est de la présence des forces internationales, le point de vue des populations varient d’une région à l’autre.

A Gao, les habitants sont moins favorables à une présence   prolongée des forces internationales, 94,% d’entre eux pensent que cette présence ne doit pas excédée un an au maximum. Si, on prend les forces en présence par pays en fonction des zones d’enquêtes.

A Tombouctou les populations apprécient plus les soldats Tchadiens 88,66%. A Gao, 88,5% approuvent la présence Nigérienne.

Faut-il le rappeler ‘’Mali-Mètre’’ est une initiative de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung. La première édition remonte à novembre 2012 et la dernière remonte à septembre 2013.

Badou.S.Koba

 

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