En marge de la 77ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, le sommet mondial sur l’éducation s’est également tenu. Au cours de cette rencontre mondiale, le colonel Assimi Goïta, président de la transition, s’est fait représenter par Mme Sididé Dédéou Ousmane, ministre de l’Education nationale. Occasion pour la Directrice générale de l’Unesco, Mme Audray Azulay, de souligner la nécessité d’accompagner les Etats membres afin de secourir les 400 millions d’enfants privés d’école.
Pour l’ouverture des travaux du sommet sur la transformation de l’éducation, tenue au sein des Nations unies, la voix du peuple malien a été prise en compte parmi tant d’autres. Au cours de la rencontre, déroulée le 19 septembre dernier au siège des Nations unies à New York, aux Etats-Unis, des communications sur fond des témoignages et d’interpellations ont eu lieu. Suivant l’information publiée sur la page Facebook du département de l’Education nationale du Mali, il ressort que la ministre Dédéou a tenu une déclaration. « Dans sa déclaration, le gouvernement du Mali s’engage à prioriser ses politiques, ses actions et ses financements pour la prise en charge efficace des enfants à besoins éducatifs spéciaux, des enfants vivant avec handicap, des enfants habitant en zone rurale, ainsi que des enfants de familles pauvres », explique-t-on. Aussi, mentionne-t-on, le gouvernement malien s’est engagé pour le développement de l’enseignement supérieur à distance. De par la voix de la ministre, l’Etat malien promet de s’investir pour enclencher le processus de l’excellence scolaire. À cette occasion, il a été également question d’augmenter les dépenses publiques tout en mettant en œuvre les financements innovants le système scolaire. Durant les échanges, des chefs d’Etat et de plusieurs acteurs du monde scolaire se sont exprimés sur la problématique du système scolaire mondial.
Les participants ont mis l’occasion à profit pour se pencher sur l’amélioration de l’éducation dans le monde. Aussi, a-t-on lu, les débats ont porté sur la transformation de l’éducation pour les réfugiés, les personnes déplacées, ou encore les gens qui sont en situation de crise sécuritaire et autres. Les participants ont mis un accent particulier sur le fait que les Etats doivent avoir des politiques d’inclusion et de programmes ponctuels. « Dans son discours, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a rappelé l’initiative giga qui vise à mettre toutes les écoles en ligne tout en développant les contenus ». Le secrétaire trouve important d’augmenter le budget de l’éducation. À ses dires, le financement de l’éducation doit être une priorité pour les gouvernements, afin d’assurer une éducation de qualité pour toutes et tous, apprend-on de la page du ministère de l’Education nationale. Le message de M. Guterres portait sur l’amélioration de l’éducation pour les enfants vivant dans des pays à revenu faible. Le responsable s’est également intéressé au cas des enfants confrontés à la bassesse du niveau. Aux participants, le sieur Guterres a précisé que l’éducation de qualité et l’apprentissage doivent atteindre les autres objectifs du développement. Pour Mme Audray Azulay, Directrice générale de l’Unesco, des mesures urgentes et nécessaires doivent être adoptées par les dirigeants, en matière d’amélioration du système éducatif confronté à plusieurs problèmes dont la crise sécuritaire. À entendre la responsable, l’inclusion numérique doit intégrer le système éducatif afin d’intégrer le nouveau paysage. D’après elle, il est important d’accompagner les Etats membres, parce que 400 millions d’enfants sont privés d’école dans le monde. Et cette année, 234 millions d’enfants sont privés d’écoles, a rappelé la directrice.
Mamadou Diarra
Source: LE PAYS