L’opérateur économique malien, Seydou Kane, basé à Libreville, au Gabon, a fait vibrer sa fibre patriotique, en signant un chèque de 50 millions de F CFA en faveur des Forces armées maliennes (FAMa), plus que jamais déployées sur les théâtres d’opération pour lutter contre les narcotrafiquants et les terroristes de tout crin, afin d’affirmer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.
Les succès remportés ces temps-ci par nos vaillants militaires sur l’ennemi comblent d’aise le citoyen lambda, fatigué par la mort et la désolation semées un peu partout sur le territoire malien depuis 2012. Les accords, pourparlers et cessez-le-feu signés de bonne foi par les autorités maliennes n’ont duré que le temps d’une convalescence sous la poussée d’indépendantistes impénitents en complicité avec des terroristes.
C’est dans ce contexte de ni guerre, ni paix que les FAMa, sous l’autorité de la Transition, ont décidé de reconquérir l’entièreté du territoire national, après avoir obtenu le retrait des forces étrangères (Barkhane et Minusma) qui imposaient une partition de fait dans notre pays. Au-delà de l’Etat, il est attendu de tous les Maliens un effort patriotique pour la reconquête, et la souveraineté retrouvée. Vu sous cet angle, on peut dire que Seydou Kane apporte une contribution substantielle aux hommes en uniforme, qui bravent moult difficultés sur le terrain pour que la paix, la quiétude et la sécurité soient partout au Mali. L’homme n’en est pas à son premier geste de générosité vis-à-vis de son pays. En 2012 déjà, il avait cassé la tirelire, en offrant 60 millions de F CFA.
Entrepreneur leader spécialisé dans le BTP, dans l’aménagement urbain, la promotion immobilière, la décoration à travers le Consortium international de travaux publics (CITP), basé au Gabon, l’homme s’est forgé un destin exceptionnel.
Autodidacte, l’enfant peul de Nioro du Sahel s’est vite imposé grâce à son sens des affaires dans un domaine où la concurrence est des plus rudes.
Ambitieux et animé par la rage de vaincre, le jeune s’est lancé dans la bataille après avoir décroché son diplôme d’études fondamentales (DEF). Il traverse les frontières, passe par Abidjan pour atterrir au Gabon pour devenir leader aujourd’hui. Ici, il multiplie les entreprises et lance la Sotec puis Agipec.
Nanti d’importants moyens, il se tourne vers son pays natal, singulièrement Nioro du Sahel. Dans cette cité religieuse, berceau du hamallisme, il envoie une vingtaine de pèlerins par an à La Mecque, tous frais à sa charge.
Patriote et philanthrope, il distribue pendant les mois de ramadan environ 200 tonnes de vivres, riz, sucre dans toute la contrée sans compter l’impôt de tout son village (Madina Allaheri) qu’il acquitte depuis 10 ans.
Notons aussi que Seydou Kane excelle dans le monde associatif à travers l’association Syka qui entend appuyer toutes les initiatives en faveur des démunis. C’est dire que la solidarité, pour lui, n’a pas de limite.
La balle est désormais dans le camp des autres grosses fortunes du pays pour donner plus d’allant aux FAMa et à la lutte de libération nationale.
El Hadj A.B. HAIDARA