Selon le président ivoirien, les négociations pour la libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali « évoluent bien »
Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara a indiqué, vendredi, à Abidjan, que les « choses évoluent bien », dans les négociations pour la libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali, se montrant confiant à ce sujet.
Alassane Ouattara, s’exprimait au cours d’un point de presse qu’il a animé, après un entretien avec son homologue bissau-guinéen, Général Umaro El Mokhtar Sissoco Embalo, en visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire.
Concernant « Les soldats ivoiriens au Mali. Les choses évoluent bien. J’ai eu la visite du président togolais Faure Gnanssigbé, facilitateur et médiateur, hier pour m’informer de l’avancée des choses. Et nous pensons que très rapidement, nous aurons sans doute un heureux aboutissement », a déclaré, Alassane Ouattara.
Et le dirigeant ivoirien d’ajouter : « Le président Embalo nous fait l’honneur de venir pour que nous puissions échanger sur la situation dans la sous-région. Notre sous-région a de grandes difficultés en ce moment que ce soit pour le Burkina récemment, le Mali comme la Guinée. J’ai profité de l’occasion pour indiquer au président notre souhait d’avoir de bonnes relations avec tous nos voisins et de tout faire pour qu’il y ait la paix et la sécurité dans la sous-région, ainsi que notre volonté de contribuer à l’apaisement de la situation dans nos différents pays (…) Évidemment ce n’est pas chose facile mais nous y travaillons ».
Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) Umaro Sissoco Embalo, par ailleurs président de la République de Guinée-Bissau, a déclaré qu’il est venu informer le président Ouattara du report du sommet de la Cédéao initialement prévu à Dakar du 13 au 14 octobre 2022 et qu’une nouvelle date sera trouvée pour « voir comment gérer la situation sécuritaire dans la zone ».
« C’est vrai que nous sommes confrontés aujourd’hui à la situation de coup d’État cyclique, mais nous avons l’aspect des djihadistes, nous allons voir comment trouver les moyens avec nos partenaires », a affirmé Umaro Sissoco Embalo.
« La Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria sont de grandes économies dans la sous-région. Nous ne pouvons pas prendre de décisions sans consulter ces pays », a fait savoir, le président bissau-guinéen.
Source : Anadolu Agency