Pendant ces trois derniers mois, les forces nationales et internationales ont essuyé moins d’attaques asymétriques que durant le premier trimestre de l’année 2021. Sur la même période, les chiffres révèlent aussi une légère baisse des attaques contre les civils
Le constat, fait par le secrétaire général de l’Onu dans son dernier rapport, est certes encourageant, mais les populations civiles sont encore, en plusieurs endroits, sous le joug des terroristes et l’insécurité déborde sur les régions de Sikasso et de San.
Le rapport de 22 pages fait ressortir une légère baisse des attaques asymétriques durant la période considérée. La Minusma a subi 14 attaques (contre 39 durant la période précédente), qui ont fait 4 morts et 50 blessés parmi les soldats de la paix. Alors que les Forces de défense et de sécurité maliennes ont été la cible de 25 attaques, ayant occasionné la mort de 49 militaires et 2 éléments de la police et de la gendarmerie. Les blessés sont au nombre de 55.
Au total, les forces nationales, internationales et les groupes armés signataires ont essuyé 44 attaques asymétriques. 23% d’entre elles ont eu lieu dans les régions du Nord. Il a été enregistré dans celles de Mopti et de Ségou, 21 attaques, dont 17 à Mopti ; soit une baisse par rapport au premier trimestre, au cours duquel 57 attaques avaient été perpétrées contre nos forces régaliennes et les groupes signataires. Les terroristes ont également fait des morts dans les rangs des milices peulh et dogon. L’essentiel de ces actes lâches ont été menées par la Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin (JNIM) et l’État islamique au grand Sahara qui ont multiplié également les opérations dans les régions de San et de Sikasso.