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Situation des étudiants Maliens en Algérie : La passivité des autorités critiquée

Les étudiants et stagiaires Maliens en Algérie ne savent plus où donner de la tête face aux difficultés auxquelles ils sont continuellement confrontés. Des retards dans le versement de bourse au refus d’accompagnement du personnel de l’Ambassade du Mali à Alger, les griefs sont nombreux. Des mois de dénuement insupportables les ont poussés à s’adresser au ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, à travers plusieurs courriers. «Nous nous sommes adressés au ministre de l’emploi et de la formation professionnelle dans le but d’obtenir des informations sur le retard dans le versement des bourses», expliquent les étudiants courroucés.  Et selon eux, le ministère de tutelle n’a pas donné suite à leurs lettres.

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Face à ce silence, les actuels et anciens étudiants et stagiaires se trouvant à Bamako ont décidé de battre le pavé et de remettre un mémorandum au ministre Baby. Bien que munis de toutes les autorisations, le commissaire du 1er arrondissement a interdit au président de l’Association des étudiants et stagiaires  maliens d’Algérie, Moussa Diarra dit Zégué de tenir la marche. «Deux policiers ont empêché la marche», informe Zégué. Ne voulant pas baisser les bras, la trentaine de contestataires s’est rendu au ministère et ont été reçu par Amadou Tembely, le chef de cabinet. De ce jour à aujourd’hui, c’est le statu quo. De report en report, les étudiants ne savent plus que faire. Pire, le Président de l’association Zegue Diarra essuie des menaces de la part d’inconnus lui intimant l’ordre de ne plus s’investir dans la lutte des étudiants pour leurs droits.
Sachant que la bourse constitue un vivier indispensable pour ces jeunes Maliens, il est facile d’imaginer le mécontentement de ces jeunes envoyés en Algérie par les soins de l’Etat Malien. «Ceux dont les parents sont peu fortunés n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Certains sont obligés d’hypothéquer leurs passeports pour quelques sous. Certains n’arrivent pas à s’assurer les 3 repas quotidiens. «La situation est plus qu’alarmante», informe Moussa Diarra. Avant d’ajouter : « il faut que les autorités assument leurs responsabilités. Nous sommes dans notre rôle de défense des droits des étudiants et stagiaires Maliens d’Algérie. Même si on m’empêche de revendiquer, d’autres sont là pour continuer tant que de telles pratiques néfastes au bon déroulement des études des stagiaires Maliens demeureront».
Dansira DEMBELE

SourceLerepublicainmali

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