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Signature partielle et avec nous même

Nous avons signé l’accord avec nous-mêmes, sans les belligérants avec lesquels nous avons croisé le fer, obligeant nos partenaires et amis à courir au secours de notre grand Mali, qui a encore son rôle à jouer dans le concert des Nations. Car le Mali était lorsque d’autres n’étaient pas. D’accord. Mais nous payons aujourd’hui la rançon de notre impertinence comme homme d’Etat devant agir avec raison et non le cœur ; « avec la tête froide et non le cœur chaud », citant le doyen et Professeur Ali N. Diallo.

Boukary Daou directeur publication journal republicain

Nous passons, le Mali reste, alors pourquoi ne pas compter le Mali et abandonner nos considérations personnelles ?

Nous avons refusé le dialogue politique qui nous était imparti 60 jours après les élections. Qui ne se souvient pas des pressions du Conseil de sécurité venu au complet pour demander au Mali d’engager le dialogue politique ?

On a choisi de tourner en rond de faire le surplace et l’immobilisme. Aujourd’hui, nous sommes là à confondre les protagonistes. Pendant que le gouvernement malien signait avec ce membre suspendu de la CPA, les vrais rebelles attaquaient notre Ménaka libéré.

Nous n’avons signé l’accord avec personne qu’avec nous-mêmes. Et maintenant, le gouvernement va être obligé de négocier avec la CMA, allégé de la plateforme dont les séjours dans les hôtels algériens sont terminés. Dans quel jeu absurde avons-nous été pris ?

B. Daou

Source: Lerepublicainmali

 

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