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Signature du document d’Alger : Un nouveau départ sans la CMA

La journée du vendredi 15 mai dernier fut grande pour l’ensemble du peuple malien et la communauté internationale. Les yeux du monde entier étaient braqués sur Bamako, la capitale.

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Objectif : la signature de l’accord de paix définitif et durable entre le gouvernement malien et les différents groupes rebelles du nord. Mais hélas, la CMA a boudé la signature.

Cette cérémonie de signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali a enregistré la participation de la communauté internationale, de l’Union Africaine, de la CEDEAO et de plusieurs organisations internationales. Une dizaine de chef d’Etat, notamment africain, et plusieurs représentants des organisations ont pris part à cette cérémonie de signature combien importante pour le président de la République, M. Ibrahim Boubacar Kéita. Cet accord intervient après huit long mois de négociation sous l’égide de l’Algérie et de la communauté internationale. Ce 15 mai 2015, est symbolique, historique pour le président de la République car c’est la première fois qu’un accord avec les groupes armés du nord est signé en terre malienne.

Réunissant au temps de monde pour la circonstance. Malgré le refus de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) de signer, IBK peut enfin crier victoire. C’est la première fois que l’ensemble de la communauté internationale apporte sa caution à un accord inter-malien, allant jusqu’à s’en porter garante, en le signant aux côtés du Gouvernement et des groupes armés. Que faire de la CMA ? Une seule et unique solution, il faut laisser l’armée malienne faire son travail. L’Etat du Mali doit enfin chercher à connaitre davantage la vraie position de la France car ces rebelles bénéficient d’un soutien qui ne dit pas son mon dans cette crise qui n’a que trop durée.

De notre point de vue, l’absence de la CMA à cette grande cérémonie de signature démontre naturellement que ces rebelles défient le Mali et la communauté internationale. Il est grand temps que force reste à la loi.

Ousmane MORBA, stagiaire

source :  L’Express de Bamako

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