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Sidiki N’Fah, candidat ?

Kolondièba réclame Sidiki N’Fah Konaté suite à la victoire du président IBK à la présidentielle, avec un score jamais réalisé à Kolondièba. On assiste à un ballet peu ordinaire Kolondièba-Bamako-Kolondièba, animé par les ressortissants de Kolondièba. Ils réclament la candidature de Dr. Sidiki N’Fah Konate à la députation. Dans un premier temps, l’intéressé aurait poliment fait savoir qu’il est en mission à l’ORTM. Le Dr. Sidiki N’Fah Konaté est le secrétaire à l’information du RPM à Kolondièba et est considéré par les observateurs comme un des artisans de la victoire d’IBK à Kolondièba. Mais pourra-t-il résister à la pression exercée par les populations de Kolondièba, à travers la société civile, les associations dont Kolondièba «Kanu», «Kewale ani Sabali», certains partis politiques membres du regroupement EPM avec à leur tête le RPM ? À suivre.

Les nouvelles dates

Au Mali, les élections législatives sont reportées au mois de novembre. Cette décision a été prise lors du cadre de concertation entre le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation et les partis politiques. Ainsi, le 1er tour des législatives devrait se dérouler le 25 novembre 2018, le 2ème  tour, le 16 décembre. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 11 octobre 2018. Les premières dates communiquées pour les législatives de 2018 étaient intenables à cause de la grève illimitée des magistrats. Ce qui bloque la délivrance de certains documents. C’est pour cela que le ministre Mohamed Ag Erlaf Mohamed a initié cette rencontre. «Le collège électoral sera convoqué le 14 septembre ; le 11 octobre est la date de clôture de dépôt des candidatures ; la campagne sera ouverte le 2 novembre et close le 23 du même mois. Le premier tour se tiendra le 25 novembre. Le second tour est prévu pour le 16 décembre 2018. Ne disposant pas de listes communales, les régions nouvellement créées ne seront pas concernées par ce chronogramme», a-t-il déclaré.

Tentative de braquage

À 5 km de Bambara Maoudé, trois hommes en armes ont tenté de braquer un véhicule de transport venant de Mopti, en partance pour Tombouctou. Le véhicule a essuyé des tirs causant la mort d’une vielle femme pèlerine du nom de Boicka Mint Mohamed Cheyin de la tribu Oulad Ichh. Suite à cela, l’un des braqueurs a été maîtrisé par les occupants du véhicule et de par leur bravoure, le bandit armé a été tué. Ensuite, le chauffeur a eu le courage de conduire le véhicule jusqu’au poste de sécurité des Fama (Forces armées maliennes). Le chef du gang, ayant appris que ses éléments avaient échoué dans leur tentative, aurait dépêché sur les lieux une seconde équipe pour récupérer l’arme possédée au bandit qui a été tué. Les Fama avaient déjà récupéré l’arme.

Embouteillage provoqué

Dans le cadre de la célébration du 22 septembre 2018, le président IBK entend organiser un défilé pour marquer les 58 ans du Mali indépendant. Ce défilé doit se dérouler sur l’Avenue Mali à l’ACI Hamdallaye. Comme dans un pays sans loi, des gens débarquent, civils et militaires, coupent les voies, empêchent les populations d’avoir accès à leurs bureaux. D’autres sur place ne pouvaient plus faire de mouvement. Cette situation a créé des bouchons à Bamako. Ce sont les habitants de la rive droite, notamment les automobilistes, qui passaient par le pont des Martyrs, qui étaient coincés dans un terrible embouteillage. Le tour était à ceux venant de la Commune IV : Lafiabougou, Hamdallaye, Djicoroni-Para et bien sûr de l’ACI 2000. Cet embouteillage a duré plus d’une heure. Signe que la ville de Bamako bouge ces derniers temps et que les activités y sont à nouveau florissantes ? Non, c’est la préparation du défilé du 22 septembre.

Une mobilisation moyenne

L’opposition, pour ne pas dire la coalition de l’espoir, a fait plusieurs marches à Bamako, à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Plus d’un mois de marche, les Bamakois semblent fatigués par ces marches. L’avant- dernière marche des opposants avait mobilisé selon eux 300 mille Maliens. Cela a beaucoup diminué lors de la marche du samedi 15 septembre 2018. Au moins 25.000 personnes ont répondu à l’appel de la Coalition de l’Espoir (le camp de Soumaïla Cissé) pour réclamer «le respect du vote des Maliens et la souveraineté nationale du peuple». De la Place de la Liberté (centre de la capitale) à la Bourse du Travail en passant par la Place de l’indépendance, les marcheurs scandaient «Soumaïla, Président, IBK dégage !» ou «IBK-Boubèye : respectez nos libertés» en référence à l’enlèvement et à la détention prolongée de trois partisans de Cissé, dont Paul Ismaël Boro et Moussa Kimbiri, qui, libérés il y a 24 heures, marchaient en tête de cortège aux côtés de Soumaïla Cissé.

«Notre part du gâteau»

«De Cheick Modibo Diarra à Modibo Koné en passant par Harouna Sankaré, Mamadou Oumar Sidibé, Djénéba N’Diaye, Kalfa Sanogo, Adama Kané, tous ces candidats ont apporté leur soutien à IBK, soit au second tour ou après son élection, en espérant en tirer profit. Ils ont tous été ignorés dans la composition du gouvernement. En serait-il de même dans la constitution des listes des partis de la Majorité pour les élections législatives ? Que vont-ils devenir ?» Certains, à l’image de Housseiny Amion Guindo dit Poulo, disent n’avoir rien demandé en contrepartie de leur soutien au second. Mais il ne s’agit pas de demander, la logique voudrait qu’ils soient associés à la gestion du pays.

Rasta parle de Rasta

L’émission Débats Politiques de Radio Kledu a été une occasion pour bon nombre de Maliens de connaître davantage Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath. «Je m’appelle Mohamed Youssouf Bathily. Je suis musulman de foi. Juriste de formation. Rasta de conviction.» Il a côtoyé dans la sous-région et à travers le forum social mondial, les activistes du continent (Didier Awadi, Smockey, Tata Pound, Tiken Jah, Y en a marre…) et les altermondialistes (Aminata Dramane Traoré, Evo Morales, Lula da Silva…) «Pour me punir, mon père me faisait lire les biographies et les essais sur les mouvements de libération des Noirs et Afro-descendants. Je suis un pacifiste et un partisan de l’action directe, influencé par M. Gandhi, M. L. King, S. Biko, Bob Marley, L. Dube, Modibo Keïta, F. D. Sissoko, N. Zongo, Puis Njawé…». «Je suis Ras Bath, je suis un sofa de la République, je suis un républicain et j’aime le Mali.»

Lutte contre la drogue à Gao

Depuis plusieurs jours, les forces de l’ordre font des descentes dans plusieurs secteurs de la ville de Gao où les petits dealers ont établi leur commerce de produits stupéfiants de tout genre dont le plus vendu et connu est le tramadol. Lequel fait beaucoup de ravages. Elles ont procédé à plusieurs arrestations et démantelé des réseaux de petits dealers. Le tram comme l’appellent certains jeunes de Gao est en train de tuer les jeunes à petit feu. Les jeunes des groupes armés, les jeunes qui attendent un lendemain meilleur, en chômage ou encore ceux qui ont des moyens, trouvent que c’est une manière d’être en forme. Les habitants surtout les personnes âgées se réjouissent de l’intervention des forces de l’ordre ; ils veulent continuer à aider les forces de sécurité en renseignements afin d’assainir les villes et villages qui sont aussi touchés par ce phénomène.

Un exemple à suivre

Un bref séjour dans le Cercle de Yorosso. Dans le village de Zandieguela, 30 km de Yorosso, totalement excentré, sur la route nationale qui va au Faso, vit un Général de l’armée de l’Air qui a refusé la pré-retraite de 2012 dans laquelle la soldatesque d’Amadou Aya Sanogo l’a confiné, pour être utile à son pays, mais surtout à son terroir. Pour Beguele Sioro, attaché de défense à l’Ambassade du Mali en Russie et détenteur d’une thèse en mathématiques appliquées dans le pays de Poutine, quand le coup d’État de 2012 survenait, il s’est engagé au niveau de l’Académie d’enseignement de Koutiala pour dispenser gratuitement des cours de mathématiques au Lycée public de Yorosso, pour atténuer la crise d’enseignants, des enseignants qui rechignent à joindre une partie de ce pays. Les élèves terminalistes qui ont fait un excellent résultat avec lui, ainsi que leurs parents, apprécient cette générosité sans mesure d’un fils du terroir qui avait tout le temps de profiter de ses privilèges et avantages de Général. Cependant, le Général de l’Armée de l’Air, Beguele Sioro, ne s’est pas arrêté à ce seul acte de samaritain pour son terroir. Fils de paysan et préférant le thermomètre du village, il a mis à la disposition de sa ville (Yorosso dépourvue d’infrastructures d’hébergement) et des autorités, et cela gracieusement, sa villa pour adoucir les conditions d’accueil des étrangers.

Mara, le vaniteux !

Moussa Mara a profité d’une visite en France pour régler ses comptes avec certains acteurs de la classe politique et Ras Bath. La vidéo de Moussa Mara a circulé en boucle. Si Ras Bath a répondu à l’ancien Premier ministre, les partisans de Soumaïla Cissé l’attendent certainement au tournoi. Mara dit qu’il est le seul homme politique qui a écrit plus que les autres, il parle de 6 livres. En tout cas, beaucoup de ces livres sont du plagiat et du copier-coller. «Si je suis candidat en commune IV, personne ne peut me battre». «Ce que je gagne dans mon cabinet d’expert comptable est quatre fois plus important que le salaire réel d’un Premier ministre malien et sept celui d’un ministre malien ; sauf si cet intéressé vole l’Etat. Mes soucis et ma lutte c’est seulement et uniquement pour le bonheur du Mali et des Maliens». Vanité, quand tu nous tiens !

Évasion pimentée

La semaine passée, il y a eu une évasion spectaculaire des détenus du commissariat du 3ème arrondissement de Bamako. En effet, les prisonniers ont mûrement planifié leur coup. Ils ont rassemblé une quantité importante de piment que leurs parents mettaient sur leurs plats. Ils en ont fait du jus de piment qui était bien gardé pour une circonstance particulière. Ce jeudi 13 septembre 2018, vers 2 heures du matin, un détenu a crié au besoin et quand un agent était venu pour le faire sortir, les autres lui ont mis de l’eau pimentée dans les yeux ; de même qu’un deuxième agent qui était venu au secours. Alors, toute la grille était vidée. Les agents, dans l’obligation de se défendre, ont alors essayé de les ramener et cela n’a pas été très facile. Un bilan provisoire fait état d’un mort parmi les détenus et des blessés des deux côtés.

 

À Gao : tranchées pour filtrer les entrées et sorties !

Lors d’un entretien avec certains acteurs de la société civile de Gao, les responsables de la Minusma ont laissé entendre que des fonds sont disponibles pour creuser des tranchées tout autour de la ville. Ils assurent tout faire pour que ce projet se réalise d’ici la fin de l’année. À plusieurs reprises, des acteurs de la société civile ont encouragé et les autorités administratives et militaires, et la Minusma à creuser ces tranchées dans le cadre de la sécurisation de la ville. C’est un moyen, selon eux, qui permettra de contrôler les entrées et sorties de la ville de Gao. Selon toujours les responsables de la Minusma, ce projet permettra aussi de réhabiliter et renforcer les différents check-points de la ville.

Sous le déluge

Après les fortes pluies de ce week-end à Bassikounou et au camp de Mbera, le HCR Mauritanie a fourni de l’assistance aux réfugiés maliens et aux communautés mauritaniennes touchées par les inondations dans la région. Des familles ont été évacuées vers des zones sûres et des moustiquaires, couvertures et jerricans ont été distribués. Même situation dans plusieurs localités au Mali, plusieurs personnes au bord du fleuve ont été déplacées à cause de l’inondation, mais surtout des vagues d’eaux qui viennent de Sélingué. La ville de Diré est toujours dans l’attente de l’aide des autorités ; certaines bonnes volontés ont fait de leur mieux. L’honorable Soumaïla Cissé a donné 500 mille aux populations. Les jeunes, les cadres et les ressortissants ont tous fait des gestes.

Les hommages de Guimba

Le Professeur Gaoussou Diawara est un des maîtres qui m’ont le plus impressionné dans la vie. Il m’aura donné le goût de la littérature et l’envie de m’engager pleinement dans l’art dramatique. Il a éveillé en moi davantage le sens d’être touché par les grandes valeurs. C’était mon professeur de théâtre négro-africain, et un père, et un ami personnel. Il a lu, apprécié et corrigé mes premiers recueils de poèmes. Il m’a encouragé à devenir écrivain. Il a été très fier lorsque mon tout premier livre fut édité. Il a aimé le Mali, l’Afrique et les Humains. Il était fier de ce qu’il était et de ce que nous étions. Nous sommes des centaines de personnes qui pourraient dire la même chose de lui. Merci mon Maître. Merci. Merci pour l’Institut National des Arts-INA de Bamako. Merci pour Ouélessébougou. Merci pour le Mali. Merci pour le Monde. Merci pour Victoria Diawara, ton épouse, ma professeure de la pratique du théâtre. Merci pour tes enfants. Merci pour tout. Puisse Dieu être avec toi. Derrière toi, tu laisses un Mali mêlé.

 

Un voleur spécial

Venant d’un observateur local depuis Ansongo. Ansongo, la moto volée d’un service public (Production animale) a été retrouvée avec un voleur qui refuse de se rendre à la gendarmerie. Il a fallu la pression populaire des jeunes gens de la ville pour que ce présumé voleur se rende enfin à la gendarmerie.  Questions : C’est Ansongo qui n’est plus du Mali ou il y a une nouvelle loi qui régit le vol au Mali (en cas de vol le voleur ne sera pas appréhendé, c’est juste l’objet volé qui sera retiré et laisser le voleur libre de ses mouvements pour qu’il organise un autre vol)?  Ou ce sont les services de maintien d’ordre d’Ansongo (gendarmerie et autres) qui ont d’autres missions qui ne sont pas les missions régaliennes pour lesquelles ils sont investis ?

Nettoyez vos reins

Les années passent et nos reins filtrent toujours le sang, éliminant le sel, le poison et tout ce qui est nocif dans notre système. Avec le temps, le sel s’accumule et nécessite un traitement de nettoyage. Comment se débarrasser de cela ? C’est très facile. D’abord, prendre un bouquet de persil, il faut bien le laver, puis couper en petits morceaux et le mettre dans une casserole et ajouter de l’eau propre (1 litre). Faire bouillir pendant dix minutes, laisser refroidir, filtrer dans une bouteille propre et mettre au réfrigérateur. Buvez un verre par jour et vous verrez que tout le sel et le poison accumulés dans vos reins apparaîtront dans vos urines. Le Persil est reconnu comme le meilleur traitement nettoyant pour les reins et c’est naturel.

Source: Le Reporter

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