Suite au coup d’État du 18 août dernier, l’ancien Chef de l’État et plusieurs de ses proches collaborateurs ont été interpellés. Si Karim KEITA, le fils ainé du Chef de l’État, Ibrahim Boubacar Kéita, avait réussi à quitter le pays avec sa famille, son jeune frère Bouba KEITA est retenu ‘‘prisonnier dans le domicile familial’’, depuis ce jour.
Aussi, après avoir saisi la junte sur ses conditions de détention, la Défense de Bouba KEITA vient de s’adresser au Ministre de la justice. Il nous revient que la lettre en date du 12 octobre a été remise au ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, avant-hier mardi 13 octobre 2020. À travers cette saisine de la Justice, l’avocat du fils de l’ancien Président souhaite mettre fin à la séquestration de son client. Le contenu de la lettre révèle que
« Bouba KEITA est coupé du monde extérieur car n’ayant accès ni au téléphone, ni à la télé, et ni à un ordinateur. Par ailleurs Bouba demande à ce que les militaires postés à la devanture de la Maison familiale à Sébénikoro « dégagent » des lieux. Pour motiver sa demande relative à la fin de la souffrance de son client, la défense a indiqué dans sa lettre que l’assignation à domicile dont fait objet Bouba KEITA ne relève d’aucune décision de justice. Donc, c’est dire que dans la logique de la défense, on laisse Bouba vaquer librement à ses occupations, à défaut le retenir légalement avec des preuves juridiques des reproches à lui, faits. »
Bouba KEITA (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 15 OCTOBRE 2020
Mahamane TOURÉ
NOUVEL HORIZON