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Sénégal: Le Directeur de la Police fait des révélations sur les enlèvements d’enfants

Le Sénégal a connu un sombre épisode ces derniers temps. Les enlèvements d’enfants ont fini par installer la psychose chez les populations. Cependant, à l’occasion de la cérémonie de remise de décorations aux fonctionnaires de police, le Directeur Général de la police s’est prononcé sur la question.

« Il n’y a que trois cas réels »

Le Commissaire Oumar Maal rassure les populations, sujettes à une psychose, que face aux enlèvements d’enfants, des mesures idoines ont été prises.

A ce jour, des opérations de sécurisation sont en train d’être menées, s’ajoutant aux patrouilles habituelles.

‘’Toujours est-il que le pas le plus important doit être mené par les parents, à l’échelle basique et notamment au sein du cercle familial. Après, c’est au niveau des quartiers, dans les rues, les établissements scolaires ou endroits recevant les enfants’’, a conseillé le commissaire Maal.

Il reconnait tout de même que la peur qui s’est installée dans les quartiers est justifiée.

‘’C’est bon d’être suspicieux. Il ne faut avoir confiance en personne pour guetter le moindre geste criminel à l’endroit de ces êtres innocents. En réalité, il y a plus de fausses alertes que des réalités. Il y a juste 3 cas réels : un à Touba, Rufisque et Mbao. Tout le reste, c’est de fausses alertes. La plupart de ces cas ne sont pas vraies’’ s’est-il prononcé.

La collaboration des populations souhaitée, sans verser dans l’excès

Pour arrêter ces pratiques criminelles sur les enfants, le Commissaire Maal encourage la collaboration des populations. D’après lui, malgré les fausses alertes, les populations ont été sereines. Au cas contraire, ‘’on risque d’aboutir à des cas de regrets des lynchages à n’en plus finir. Si quelqu’un a des doutes, il n’a qu’à avertir la police ou la gendarmerie qui fera le nécessaire’’.

Sur cette question, Mami Fall a bien voulu s’exprimer au micro d’Afrikmag. La jeune mère et vendeuse de beignets, rejette la faute aux parents. « Certains parents sont démissionnaires de leurs enfants. Il arrive que je croise un enfant de 8 ans, accompagné d’un autre de 3 ans. Ni l’un ni l’autre ne pourra venir en aide à l’autre en cas de problème ». Elle invite les parents à plus de vigilance.

Afrikmag

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