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Sénégal : Karim Wade, candidat du PDS

Le fils de l’ex-président président sénégalais, Abdoulaye Wade, a été désigné parmi cinq autres candidats par les militants du Parti démocratique sénégalais (PDS).

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Karim Wade a obtenu 257 voix, contre six pour le candidat le mieux classé de ses adversaires.

Il est placé en détention préventive depuis avril 2013, dans le cadre d’une série de poursuites judiciaires déclenchées en 2012.

Traque

Ces poursuites sont censées faire la lumière sur la gestion financière d’importants programmes gouvernementaux, lorsque Abdoulaye Wade était au pouvoir, de mars 2000 à mars 2012.

Une vingtaine de personnalités proches de l’ex-président sont actuellement poursuivis en justice dans le cadre de ces poursuites assimilées à une “traque des biens mal acquis” par la presse locale.

Karim Wade, 46 ans, est jugé depuis juillet dernier en même temps que cinq autres complices présumés. Il est accusé d’enrichissement illicite portant sur 117 milliards de francs CFA.

En janvier, le parquet de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a requis contre lui sept ans de prison ferme et le paiement de 250 milliards de francs CFA pour dommages et intérêts.

Le verdict du procès a été mis en délibéré au lundi 23 mars.

De 2009 à 2012, Karim Wade gérait le portefeuille de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Aménagement du territoire.

Un adversaire politique dangereux

De 2006 à 2008, il était à la tête d’une agence gouvernementale chargée des préparatifs du 11e sommet de l’ex-Organisation de la conférence islamique (OCI). Cette agence a reçu d’importants financements en provenance notamment des pays arabes.

Pour certains observateurs, en désignant Karim Wade comme le candidat du PDS, les militants de ce parti, Abdoulaye Wade en premier, veulent faire croire à l’opinion que la justice sénégalaise cherche à protéger le régime actuel d’un adversaire politique dangereux, surtout si la CREI prononce lundi un verdict qui le maintient en prison.

Ces analystes s’appuient surtout sur le fait que le PDS n’a jamais organisé des primaires depuis sa création en 1974.

Certains leaders du PDS, dont l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, n’ont pas participé aux primaires.

Source: bbc.co.uk

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