Dans tous les préparatifs des acteurs impliqués dans le processus électoral au Mali, seule la sécurisation des matériels, agents et centres électoraux sont dans le menu. Quel sort est réservé à ceux qui iront voter dans les zones sous contrôle jihadiste ?
Nous savons tous que dans les zones sous contrôles jihadistes, tout contact avec l’administration malienne excepté le service médical est un risque.
Plusieurs cas d’assassinats ont eu lieu sur des personnes jugées proches des juges ou des forces armées de Défense malienne.
Le processus électoral qui se mire ne vise qu’à protéger temporairement les agents et les centres électoraux. Après les élections, les dispositifs sécuritaires rentreront tout bonnement dans les casernes et laissant les électeurs à un sort inconnu.
Sur cet aspect, il faut juste savoir que cette élection présidentielle se passera sans la moitié des Maliennes et Maliens qui vivent hors des grandes villes du Nord du Mali.
Koureichy Cissé (stagiaire)
Les echos