Contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire des populations des communes de Diafounou Diongaga, Benkadi, Siribala, Diabaly, Sangha, N’tilit et Alafia. Tel est l’objectif du projet d’appui au renforcement de la capacité de résilience des populations vulnérables, initié par ENDA-Mali, en partenariat avec la Caritas Allemagne. La durée du projet est de sept (7) mois pour un cout global de 250 000 Euro, financé par la Caritas Allemagne
La cérémonie de lancement du projet s’est déroulée le jeudi 5 juillet à l’hôtel Mandé sous la présidence du ministre commissaire à la sécurité alimentaire, Oumar Ibrahima Touré, en présence du directeur exécutif de Enda-Mali, Ousmane Bouaré.
La situation alimentaire est identique à celle des régions d’intervention d’Enda-Mali. La saison de pluies a été marquée quasiment dans toutes les communes où intervient Enda, par des quantités de plus enregistrées plus ou moins importantes, mais surtout mal reparties dans le temps et dans l’espace.
Cette irrégularité des pluies a effectué l’évolution normale de la campagne agricole notamment dans les cercles de Kayes, Nioro, Yélimané, Diéma, Banamba, Koulikoro, Niono, Ségou, Macina, Bandiagara, Koro, Djénné, Mopti, Ténenkou, Ansongo, Gao, Goundam, Tombouctou, Ménaka et Anefis.
C’est dans ce contexte qu’Enda Mali en partenariat avec la Caritas Allemagne a initié le projet d’aide humanitaire d’urgence sur sécurité alimentaire. La durée du projet est de sept (7) mois pour un cout global de 250 000 Euro, financé par la Caritas Allemagne.
En effet, le projet d’appui au renforcement de la capacité de résilience des populations vulnérables concerne sept (7) communes des régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Gao et Tombouctou.
Ce programme va contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire des populations des communes de Diafounou Diongaga, Benkadi, Siribala, Diabaly, Sangha, N’Tily et Alafia durant la période soudure (de juin à décembre 2018). Ce, à travers l’approche le cash for work, «argent contre travail». Elle permettra aux bénéficiaires de disposer de ressources financières pour satisfaire les besoins alimentaires du moment et réaliser certaines infrastructures d’intérêt communautaires dans les communes concernées.
Si l’on en croit au Directeur exécutif, ce projet consolide les programmes antérieurs mis en œuvre dans le cadre du renforcement des capacités de résilience des populations vulnérables, notamment dans les Régions du nord du Mali.
« Après trois ans d’expérimentation de l’approche «cash for work», nous avons jugé pertinent d’orienter davantage les mesures du présent projet vers le renforcement direct de la production alimentaire, en particulier les produits maraîchers et vivriers, à travers une meilleure maîtrise de la gestion de l’eau. Ce qui sans nul doute permettra d’amorcer dans les zones d’intervention des actions durables de développement en matière de sécurité alimentaire. Ceci justifie à suffisance le choix des ouvrages à réaliser ».
Pour sa part, le président de la cérémonie, Oumar Ibrahima Touré, ministre commissaire à la sécurité alimentaire, a laissé entendre que la question de la sécurité alimentaire est complexe.
«Le gouvernement du Mali, avec l’accompagnement de ses partenaires techniques et financiers, a inscrit parmi ses actions prioritaires, l’accès de la population à une alimentation suffisante et permanemment disponible pour tous, notamment pour les populations vulnérables», a-t-il indiqué.
Avant de révéler que plus de 4,3 millions de Maliens, soit plus d’un Malien sur quatre, sont menacés par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en cette période de soudure. C’est pourquoi, il s’est réjouit ce genre d’initiatives permettent à sa structure de trouver des solutions aux difficultés des Maliens.
A.S
Azalaï-Express