Le Premier ministre a présidé deux réunions les 2 et 5 avril 2019 qui visaient le renforcement de la coordination en matière de sécurité, d’action humanitaire et d’assistance judiciaire. L’objectif ultime visé par ces réunions est de garantir la protection des personnes et des biens.
La fragilité de la situation sécuritaire du Centre du pays impose au gouvernement de renforcer les mesures de sécurité et de défense. Les FAMAS, la MINUSMA et Barkhane ont mis en place un cadre d’opérations qui leur permet de se relayer et de synchroniser les patrouilles.
Par ailleurs, le Premier ministre a souligné l’importance de coordonner la sécurité, l’action humanitaire et la justice, les auteurs des attaques sont recherchés et devront répondre de leurs crimes.
Dans le cadre de la lutte contre l’impunité, à ce jour il y a eu plus de 150 interpellations, 66 auditions et 5 suspects détenus à Bamako. Par ailleurs, le Premier ministre a instruit le déploiement d’un pôle judiciaire à Mopti afin de faire la lumière sur les attaques et rassurer les populations. Les partenaires peuvent appuyer les efforts du gouvernement dans ces enquêtes notamment en matière de police scientifique.
Le Ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire devra coordonner ses efforts avec la MIINUSMA pour éviter que les actions se chevauchent. L’action de la MINUSMA s’inscrit dans le cadre de la protection des civils, celle de l’Etat dans le Plan de Sécurisation Intégré des Régions du Centre (PSIRC). Cet ambitieux plan mis en place en 2017 vise à ramener la sécurité et à relancer les activités économiques tout en contribuant à l’épanouissement des populations du Centre.
Le PSIRC au niveau des deux régions concernées Mopti et Ségou est coordonné par les gouverneurs de régions.
Source : Primature